Samedi, dans des conditions météorologiques idéales, le Stade Nyonnais, moins saignant que d'ordinaire, a livré une performance mitigée et parfois brouillonne. Son redoutable réalisme lui a tout de même permis d'acquérir l'essentiel et de sauver les apparences. Les hommes de John Dragani, à la recherche d'un deuxième souffle, ont payé au prix fort l'intensité et le volume d'une lourde préparation. De plus, ils sont tombés sur un excellent Meyrin, fringuant, agressif et mal récompensé de ses efforts.
John Dragani entraîneur du Stade Nyonnais
Les Genevois ont d'emblée annoncé la couleur en faisant parler leur vélocité offensive. Barroca, vigilant, gagnait brillamment son duel avec le toujours performant Tsimba (6e). Contre le cours du jeu, Nyon pouvait ouvrir le score sur une balle arrêtée. Fargues, oublié au deuxième poteau, armait un missile imparable...