«Oh maman, maman, maman, sais-tu pourquoi mon cœur est jaune et vert? J’ai vu jouer le GB, j’ai vu jouer le GB et, maman, je suis tombé amoureux, lala, lala, lala…» C’est sur l’air des lampions, chantant à tue-tête l’hymne de GB, que les «canari», ivres de bonheur, ont fêté dimanche leur victoire (3-0) face à Pully.
Un succès mille fois mérité, acquis au terme d’un match techniquement de petite cuvée mais pimenté de tous les ingrédients d’un match couperet. Auteur d’un remarquable parcours en championnat, grandissime favori de ces finales, GB retrouve ainsi, une année après une mortifiante relégation, la cinquième division du football helvétique.
«Pendant une année, on nous a traités de couillons suite à notre relégation, lâchait, très ému, William Rochat. On n’a rien changé à notre politique et on obtient cette promotion...