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Quand elle nous recevait dans son bureau de La Boironette, sa crèche, elle affichait toujours un large sourire. Parlait franchement, avec son accent et ses mots bien à elle. Idem lorsqu'elle se retrouvait à tenir la buvette de Colovray. Ou qu'elle servait des bières au bar du Stade Nyonnais, à Paléo. Viviane Freymond, toute présidente qu'elle était, ne s'embarrassait guère d'un quelconque protocole. Nature, entière, sincère, et tant pis si cela ne plaisait pas à tout le monde. " Il faut avoir le caractère mieux fait que la figure ", répondait-elle aux critiques. Son engagement était, par monts et par vaux, total. Se démenant corps et âme pour son club, ce Stade Nyonnais dont elle avait repris la présidence en juillet 2012, succédant alors à Didier Henriod.
" On se donne le droit de vivre nos émotions ", nous disait-elle lorsque nous l'avions interrogée sur le thème des femmes...