«En termes de qualité de jeu, nous ne sommes pas loin de ce qu’il se fait de mieux en H2.» Alors que ses joueurs chantent avec le public, Christophe Fourcot savoure. A raison. De ce choc au sommet contre Bienne, on ne retiendra que la démonstration des Nyonnais. «Notre première mi-temps fut proche de la perfection», confirme l’entraîneur des Vaudois.
Les chiffres de ce dimanche ne disent pas tout, mais ne mentent pas. Défensivement, le HBC Nyon fut béton: 12 buts concédés au final, seulement 4 à la pause, et même qu’un seul après 20’ de jeu (11-1). Les Biennois, invaincus jusque-là, n’ont jamais trouvé les solutions face au mur «bleu et rouge». Un, puis deux pivots muselés, attaques stériles, stéréotypées, les visiteurs ont piétiné à l’approche du but bien gardé par Benoît Ramel. «Nous avons fait preuve d’un gros volume défensif et avons imposé notre jeu. Nous les avons éteints sur les dix premières minutes», partage Christophe Fourcot.
Car les handballeurs du Rocher avaient du feu dans le bras. Les frères Maxime et Grégoire Terrier, onze buts à eux deux, ont prouvé, s’il était nécessaire, qu’ils comptent bel et bien parmi les meilleurs gâchettes du championnat. La messe rapidement dite, les carottes cuites, les Nyonnais ont remis un coup de fourchette pour dévorer leurs adversaires, et soigner le goal-average.