Face à une formation nyonnaise «bonne à tous les secteurs de jeu», dixit Philippe Morin, le coach des visiteurs, TCGG n’a pas tenu le choc bien longtemps. Les Glandois se sont pourtant bien accrochés jusqu’à la 12e minute (6-4). Mais c’était à une équipe nyonnaise à peine mise en jambes qu’ils avaient affaire jusqu’alors; les «bleu et rouge» ont – comme à leur habitude – mis un petit temps avant de poser leur jeu.
Après le premier quart d’heure de jeu, les festivités pouvaient enfin commencer côté nyonnais. Lancés, lors d’une deuxième partie de première mi-temps de qualité, les protégés de Christophe Fourcot semblaient encore une fois inarrêtables. Sous l’impulsion notamment des frères Terrier, d’Alexandre Ramel, et de Loïc Fässler, auteurs d’une solide première période, la formation lémanique menait de dix unités à la 22e minute.
La messe était dite. Les Nyonnais avaient pris le large, sans laisser personne monter à bord. Pour une victoire 40-14. «C’est notre plus gros écart de la saison. Cela tombe contre TCGG, et j’ai envie de dire que ce sont les hasards du championnat. Cela aurait été une autre équipe, cela aurait été pareil. Il n’y a pas de cause à effet, ce n’est pas parce que c’est TCGG qu’on a été insatiables. Il faut qu’on lutte avec Viège pour le goal-average, on ne peut pas se contenter d’une petite victoire», expliquait lucidement le coach du HBC_Nyon, Christophe Fourcot.
Par Joëlle Golay