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Le HBC Nyon fait de la résistance

Face à un adversaire supérieur, les Nyonnais ont fini par céder.

10 déc. 2013, 06:52
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Face au leader genevois, Philippe Morin alignait pas moins de quatre gardiens sur la feuille de match: " Non pas pour en faire jouer quatre , avouait le mentor nyonnais, mais parce qu'on est en pénurie de joueurs. " En conséquence, ses protégés n'ont pas pu souffler autant que prévu et ont fini par céder face à la fraîcheur et à la puissance physique du visiteur (26-32).

Dès le début de la rencontre, le ton était lancé: les spectateurs présents au Rocher allaient assister à un match engagé, viril et intense. Et ils n'étaient pas trompés. Outre les séquences de jeu allant d'un but à l'autre, pas moins de dix exclusions de deux minutes ont été distribuées par le corps arbitral. Malgré cela, un engagement dans la limite des règles, sans mauvais coup. Un bel exemple. Efficaces en attaque, les Nyonnais prenaient le temps de construire et placer leurs attaques pour trouver systématiquement le décalage dans la défense genevoise.

Un partiel de 1-7

Défensivement, le marquage individuel sur Steinmann et les frères Terrier portait ses fruits et contrariait les volontés de construction du visiteur. " On voulait imposer notre jeu par la défense et cela a payé , analysait Philippe Morin. On aurait peut-être dû ne pas changer après la mi-temps, mais je pense qu'on aurait été cramés. " Une tactique qui a permis aux pensionnaires du Rocher de virer en tête à la mi-temps (16-15).

Au retour des vestiaires, la tendance s'inversait néanmoins. Un partiel de 1-7 permettait au visiteur de prendre un avantage définitif malgré les tentatives de remontée des Nyonnais qui étaient revenus à trois buts à dix minutes du terme. " Notre entame de deuxième mi-temps nous a un peu plombés , soulevait Simon Cavallini. On s'est un peu désolidarisés en défense et ils en ont profité pour marquer des buts faciles. " Ce qui n'a pas empêché l'équipe de se battre jusqu'au bout, malgré la difficulté physique. " En jouant avec neuf joueurs de champ, c'était vraiment restreint , ajoutait encore Simon Cavallini. Avec deux ou trois arrières en plus, cela aurait permis d'être plus frais et de les embêter davantage. "

Si les espoirs genevois n'arrivaient pas à créer un écart définitif, c'est que les joueurs de Philippe Morin donnaient leurs tripes et repoussaient leurs limites pour recoller au score. Des efforts payés durant les dix dernières minutes lorsque les hommes de Michael Delric prenaient définitivement le large. " Je suis satisfait du comportement de mes joueurs , lançait encore le coach nyonnais. Face à une équipe qui s'entraîne cinq fois par semaine, on n'a pas été ridicules. Ce sont des détails qui ont fait la différence face à des joueurs jeunes mais très expérimentés. Ils ont su faire la différence quand on était moins sur le terrain ."

Malgré la défaite, les Nyonnais ont plein d'enseignements à tirer de cette rencontre. Notamment le fait qu'ils sont capables de résister aux meilleurs et de leur imposer leur jeu lorsqu'ils tirent à la même corde. Gageons qu'ils sauront profiter de cette expérience et en sortiront grandis pour la suite du championnat.

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