C’était un de ces matches à ne pas perdre. Le genre de rencontre qui permet de voir encore une faible lumière au bout du tunnel. En l’emportant face à Etoy – pratiquement promis à la relégation –, les Glandoises peuvent prétendre se sauver. Mais elles devront faire un parcours parfait lors de leurs quatre derniers matches pour repasser devant Lausanne, qui compte quatre points de plus mais aussi trois parties d’avance.
Tout détruire pour tout recommencer. C’est la décision radicale que Dimitri Huwyler a pris après la défaite de ses filles contre Crissier juste avant les relâches. Au programme, le retour a un jeu plus simple: deux pivots en permanence, la participation des arrières au jeu et une ailière qui profite des brèches ouvertes dans l’axe pour fusiller la gardienne adverse à six mètres. Et Etoy a fait l’amère rencontre de ce schéma tactique.
«On a bien su réagir après nos trois défaites, soulignait Dimitri Huwyler, le coach de TCGG, à l’issue de la rencontre. Ça fait plaisir de relancer une dynamique de cette manière. Il fallait absolument prendre les deux points pour relancer nos chances de passer.»