Antoine Todeschini, le gardien morgien, a alors retiré son casque et s’est assis, adossé à son poteau. Envahi par la déception. L’image vaut mille mots. En face, dans leur coin de patinoire, les Sédunois jubilent. Leurs supporters allumeront quelques fumigènes. Les rêves de titre romand de Forward Morges étaient, eux, partis en fumée.
La finale avait pourtant bien débuté pour les hommes de Laurent Perroton. Il y avait eu ce premier acte à Sion, certes trompeur, remporté 8-1. Ensuite, les «Bulldogs» n’ont jamais confirmé cet avantage de la glace récupéré. Des regrets, il y en a forcément. Car les trois matches perdus de rang par les Vaudois l’ont toujours été par un but d’écart: 2-1 lors de l’acte II, 3-2 lors de l’acte III (alors que Morges menait 2-1 à 4’ de la fin) et 3-2 lors de l’acte IV mardi aux Eaux-Minérales.
Lors de ce match couperet, les Morgiens sont revenus deux fois au score, dans le 2e puis le 3e tiers. Mais Sion prenait définitivement l’avantage à 10’ du terme, en supériorité numérique. Cela s’est joué à de petits riens, pas grand-chose, mais quelque chose quand même. Dommage, vraiment dommage.
Pour sa part, Sion est toutefois revenu de loin pour décrocher ce titre romand. Mené 2-0 tant en quart (Saastal) qu’en demi-finale (Franches-Montagnes), les hommes d’Olivier Ecoeur ont à chaque fois renversé la situation. Avant de renverser Forward Morges. Ils joueront les finales nationales de 1re ligue dès la semaine prochaine.