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Berne fait le break contre les Zurich Lions

Berne a passé de bonnes fêtes pascales. Le club de la capitale s'est imposé samedi à domicile (3-0) et lundi (2-0) sur la glace des Zurich Lions et mène 3-1 dans la finale des play-off de LNA. Les Bernois pourront déjà fêter leur treizième titre s'ils s'imposent jeudi lors de la 5e manche.

09 avr. 2012, 18:59
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Quand on est incapable de marquer au cours de deux matches  consécutifs en finale, la tâche tient de l'impossible. Les Lions de  Zurich l'ont appris à leurs dépens. Ils ont été incapables de  bousculer sérieusement les joueurs de la capitale. Au contraire de  jeudi où l'ouverture du score de l'adversaire les avait galvanisés,  les Zurichois ont paru sans mordant pour réagir après l'ouverture  du score d'Ivo Rüthemann (29e) d'un tir du poignet de grande  classe.  

«Je ne suis pas d'accord, relevait Thibaut Monnet au sortir des  vestiaires. Nous avons à mon avis mieux joué que jeudi dernier  surtout en début de match. Mais nous n'avons pas été assez présents  sur les rebonds accordés par Bührer. Il faudra absolument y  remédier jeudi prochain.» Comme plusieurs de ses coéquipiers,  Monnet n'a pas vraiment réussi à porter le danger devant Bührer.  

Les actions partaient mal  

Les Bernois avaient déjà manqué de peu l'ouverture du score  quatre minutes avant l'ouverture du score lorsque Byron Ritchie  avait manqué la transformation d'un penalty suite à une faute de  Seger.  

Les hommes de Bob Hartley ont bien cherché à égaliser mais leurs  actions manquaient de percussion. Il faut dire qu'elles étaient mal  mises en oeuvre. Severin Blindenbacher et Mathias Seger ont connu  un très mauvais après-midi dans le jeu offensif. Sans la précision  des hommes de la base arrière, il était très difficile de prendre à  défaut le bloc bernois parfaitement regroupé à la ligne rouge.  

Berne, même privé pour la deuxième fois de son meilleur  compteur, Jean-Pierre Dumont, blessé à l'épaule, a bien contrôlé  son affaire. Bien sûr, quelques situations chaudes sont venus  pimenter les dernières minutes de jeu. Avant la réussite de Plüss  dans la cage vide à la 60e, Tambellini, au-dessus de la cage, et  Schommer, sur le poteau extérieur, ont eu un palet d'égalisation  sur la crosse. Mais ils ne sont pas parvenus à profiter d'une  pénalité infligée à Furrer à la 57e minute. Il est vrai que les  Lions ont bouclé le tour de qualification avec le plus mauvais jeu  en power-play. Dans une finale aussi serrée, cela s'avère un  handicap pratiquement insurmontable.  

Marco Bührer, impeccable dans la cage bernoise, a également  contribué à ce succès, qui place les Bernois dans une situation  idéale avant le match de jeudi. Au regard de la partie de lundi, la  tâche des Zurichois paraît insurmontable tant la solidité des  joueurs de la capitale impressionne. Au rayon des satisfaction du  week-end dans le camp bernois, l'excellente prestation de la ligne  Déruns - Froidevaux - Scherwey, décisive samedi et très à son  avantage lundi. 

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