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Gaëtan Haas: "c'est comme de passer de la LNA à la LNB"

Le Biennois Gaëtan Haas fait partie des premiers joueurs helvétiques à tester le système prôné par le nouvel entraîneur Glen Hanlon. Il reconnaît que ce système n'est "pas facile à apprendre".

08 nov. 2014, 22:57
L'actuel joueur biennois Gaëtan Haas découvre les défis de l'équipe nationale.

Gaëtan Haas est comme plusieurs autres joueurs un rookie en équipe nationale. Appelé en renfort à la suite de la blessure d'Enzo Corvi, le Jurassien de Bienne découvre l'équipe A à 22 ans après avoir porté à de nombreuses reprises le tricot national avec les sélections juniors.

"C'était l'un de mes objectifs, confie-t-il. Etre appelé au moins une fois en équipe A, c'est une jolie réussite. Maintenant que j'y ai goûté, j'en veux plus. Mais c'est déjà un premier pas."

Au centre d'un trio avec Bodenmann et Walsky, le Biennois aurait pu être plus mal entouré. Même si tout n'a pas été facile, le Jurassien ne rechigne pas à apprendre: "Le centre doit jouer une position plus défensive. Ce n'est pas un système facile à apprendre. En club, Schläpfer me demande d'aller jouer les pucks dans les arrondis, là ce n'est pas le cas. Il y a davantage de mouvements et le niveau est plus élevé qu'en LNA. Si je devais comparer, je dirais que c'est un peu comme de passer de la LNB en LNA. On a une à deux secondes de moins pour prendre la bonne décision et à ce niveau c'est énorme."

Wolf remplace Manzato

En conférence de presse, le sélectionneur Glen Hanlon s'est montré ravi du résultat et de ce but tombé dans la cage vide. Il a également souligné la performance de Sandro Zurkirchen, tout en confirmant la venue de Tim Wolf (Rapperswil) pour remplacer Daniel Manzato, blessé. "J'ai été dans la position de Sandro, glisse Hanlon, ancien gardien de NHL. Tu te lèves le matin sans pression et tout d'un coup on te dit que c'est toi qui va jouer à quelques minutes du coup d'envoi. Et franchement, cela se traduit souvent par d'excellentes prestations, comme ce soir."

Le Canadien ne va pas mettre trop de pression sur des joueurs qui seront déjà sur la glace à 13h15 dimanche pour les troisième et dernier match de la compétition. "Ils ont envie de gagner, de représenter avec fierté leur pays, conclut le coach. Mais c'est vrai que ce n'est pas une situation idéale."

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