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Hockey: la nouvelle patinoire de Fribourg Gottéron est prête

Après 2 ans et demi de travaux, Gottéron aura son écrin dès le 1er octobre. Coronavirus oblige, l’inauguration pourrait avoir lieu au printemps 2021 et rassembler 9000 spectateurs. D’autres manifestations pourront y être organisées dans le futur.

08 sept. 2020, 13:37
Vue intérieure des tribunes spectateurs de la nouvelle enceinte fribourgeoise.

La nouvelle patinoire de Fribourg est prête à accueillir les matches de Gottéron, après 30 mois de travaux et malgré les récentes contraintes liées au Covid-19.

Mais le public devra patienter avant d’avoir droit à une inauguration en bonne et due forme.

 

 

«Notre but est d’avoir 9000 spectateurs dans un chaudron en ébullition pour son inauguration», lâche Albert Michel, président du Conseil d’administration de L’Antre SA, société anonyme immobilière fondée dans le but de construire la nouvelle enceinte. «Ça sera peut-être pour l’année prochaine seulement», glisse-t-il.

«J’espère qu’on pourra l’inaugurer au printemps prochain, soit pendant une pause de l’équipe nationale, soit pourquoi pas pour y disputer la finale des play-off», explique pour sa part, un sourire en coin, le président du club Hubert Waeber. «Nous sommes très contents, très fiers. C’est une journée historique pour Gottéron.»

Notre but est d’avoir 9000 spectateurs dans un chaudron en ébullition pour son inauguration.
Albert Michel, président du Conseil d’administration de L’Antre SA

L’exploitant de la nouvelle enceinte est donc Fribourg-Gottéron, qui devra s’acquitter d’un loyer de 1,8 million par an. Mais cette patinoire accueillera sans doute d’autres manifestations à l’avenir. «Entre les mois d’août et d’avril, elle sera réservée au hockey sur glace», souligne le directeur général du club Raphaël Berger.

«Mais elle a été construite et aménagée pour y organiser d’autres manifestations», enchaîne l’ancien défenseur des Dragons. «Ce n’est clairement pas la priorité. Le milieu de l’événementiel est en berne de toute manière. Mais c’est une possibilité, et on exploitera sûrement la patinoire de différentes manières à l’avenir.»

 

Le vestiaire de la première équipe de Fribourg Gottéron sent bon le neuf. (KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

 

Un casse-tête

En attendant, la patinoire servira les seuls intérêts du hockey sur glace fribourgeois. Destinée à accueillir 8934 spectateurs, la nouvelle patinoire des Dragons verra sa capacité réduite en raison des contraintes liées à la pandémie. Les dirigeants du club tablent sur 5000 spectateurs en places assises.

«Mais on s’attardera une autre fois sur ce sujet», coupe Raphaël Berger, soulignant que des réunions avec les autorités préfectorales sont encore prévues et qu’aucun chiffre précis ne sera communiqué avant. Il s’agira notamment de trancher: 6000 abonnements ont été vendus, et tous leurs détenteurs ne pourront pas être satisfaits…

Nous pouvons être satisfaits de bénéficier de telles installations pour mettre en place un concept sanitaire.
Raphaël Berger, directeur général de Gottéron

«Nous pouvons être satisfaits de bénéficier de telles installations pour mettre en place un concept sanitaire. C’est un casse-tête, mais ça aurait été pire dans l’ancienne patinoire», glisse Raphaël Berger. «Aujourd’hui, c’est un nouveau départ. Cette patinoire nous permet d’envisager l’avenir avec sérénité.»

Le hasard fait bien les choses

L’architecture de la patinoire offre d’ailleurs un atout non négligeable au moment d’élaborer un concept sanitaire pour l’entame de la saison, programmée le 1er octobre en National League contre les Lakers. Les entrées, présentes dans les quatre angles, bénéficient d’escaliers doubles. Ce qui favorise grandement le flux des spectateurs.

Ces escaliers hélicoïdaux ne sont évidemment pas le principal atout architectural de la patinoire, dont la construction a coûté 88 millions de francs. Revêtue de 1600 écailles métalliques formées en trois dimensions, la façade du bâtiment rappelle la peau d’un dragon. Elle sera d’ailleurs éclairée la nuit pour la faire «vivre».

 

 

Financée à plus de 50% par des privés suisses – avec 92% des travaux effectués par des entreprises fribourgeoises, la patinoire bénéficie par ailleurs de 3770 m2 de panneaux solaires. Ceux-ci recouvrent son toit et produisent près de 700’000 MWh/an (équivalent de la consommation annuelle de 200 ménages, précise le communiqué du club).

Avec aussi sa charpente en mikado formée par des tubes d’acier révélant l’œil du dragon, la nouvelle patinoire a de la gueule. Mais elle garde la structure des anciens gradins, avec une déclivité idéale. Et c’est bien là l’essentiel pour le spectateur, plongé dans une ambiance résolument sombre pour se focaliser sur la glace.

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