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Hockey - Mondiaux 2019: la Suisse perd face au Canada et est éliminée du Championnat du monde

L'équipe de Patrick Fischer s'incline durant les prolongations 3-2 face aux Canadiens, jeudi sur la glace de la Steel Arena, à Kosice. Pour quatre dixièmes, la Suisse se retrouvait en demi-finale mais un dégagement manqué par Haas, a conduit les équipes en prolongation. Il n'empêche que l'équipe suisse a été héroïque en cette fin d'après-midi.

23 mai 2019, 18:51
Sven Andrighetto devant la cage des Canadiens.

La Suisse a été éliminée au Championnat du monde en Slovaquie. A Kosice, la troupe de Patrick Fischer s'est inclinée 3-2 après prolongation devant le Canada.

Le sport est aussi magnifique qu'il est cruel. Pour quatre dixièmes, la Suisse était en demi-finale. Quatre dixièmes de la sirène. Un dégagement malheureusement manqué par Haas, pourtant exemplaire de volonté, et voilà qu'il a fallu partir dans une prolongation de dix minutes à trois contre trois. Pas une loterie, mais presque. Une loterie qui a souri aux Canadiens grâce à Stone. Et même si la Suisse a été héroïque, il n'y a pas de médaille pour les perdants mémorables.

 

 

Mais quelle équipe! Quel groupe! Patrick Fischer souhaitait une meute de loups à mener, il a été servi. Ses joueurs ont dominé leur sujet avec un magnifique aplomb. Principale source des maux de tête de Fischer, le power-play a cette fois retrouvé son allant. En réussissant leurs passes sur les palettes, les Suisses ont pu exécuter plus vite et Andrighetto a allumé la lampe à la 19e. Mieux, ils ont trouvé la faille sur leur deuxième jeu de puissance en prenant les devants 2-1 grâce à Hischier à 4 secondes de la deuxième pause.

On l'a dit et répété, mais la présence des joueurs de NHL dans le camp suisse bonifie de manière spectaculaire l'effectif à croix blanche. Parce que leur habitude des rendez-vous importants s'inscrit petit à petit dans leur ADN. Les deux réussites sont en outre tombées à des moments-clés. Ces mêmes moments-clés mal négociés contre les Suédois et face aux Tchèques. Pas de ça cette fois avec une gestion extrêmement efficace du momentum et des buts en fin de tiers qui ont le don de galvaniser un groupe tout en frustrant l'adversaire.

Si l'ensemble de l'équipe est à créditer d'un excellent travail défensif, les six arrières ont rendu une copie presque parfaite. Six, car Patrick Fischer a dû composer sans Yannick Weber, blessé à la nuque après un check vicieux de Dmitri Jaskin lors de la partie contre la République tchèque. Le coach zougois avait donc choisi de reformer la paire Diaz-Josi qui avait été excellente à l'occasion des derniers matches l'an dernier à Copenhague. L'expérience du duo a fait merveille, une fois de plus.

 

Les Canadiens ont répondu par fulgurances (transversale de Marchessault à la 22e, poteau de Nurse à la 38e) et en reprenant souvent un schéma identique avec une passe à la bleue pour un lancer dans l'espoir d'une déviation. C'est d'ailleurs ainsi que le but de Stone est tombé à la 26e. Puis en poussant, ils ont donc réussi à retourner la situation. Parce qu'ils ont eu un soupçon de chance et qu'ils ne pourront pas dire le contraire.

Petit moment d'histoire pour Andres Ambühl qui est désormais seul recordman des sélections en équipe nationale au Championnat du monde avec 107 capes, soit une de plus que Mathias Seger. Pour l'anecdote, le Grison prend désormais place au 4e rang mondial avec le même nombre de matches qu'un certain Ville Peltonen, coach de Lausanne.

 

 

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