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Hockey – Mondiaux 2019: Pas favorite, la Suisse a pourtant la cote contre le Canada

Prise de température à la veille de la rencontre entre la Suisse et le Canada, demain jeudi en Slovaquie.

22 mai 2019, 20:57
Les Suisses à l'entraînement sur la glace de la Steel Arena, à Kosice.

Les choses sérieuses commencent pour la Suisse au Championnat du monde en Slovaquie. Jeudi à Kosice (16h15), la troupe de Patrick Fischer essaiera de faire comme à Copenhague en surprenant le Canada en quarts de finale.

Il y a des pays contre lesquels la Suisse a historiquement de la peine. Et d’autres contre lesquels la sélection nationale, peu importe sa composition, arrive à jouer son jeu et à triompher. On a vu qu’elle n’avait plus battu la Russie depuis 2000 et la Suède depuis 2013. Mais il n’en va pas de même avec le Canada. Lors des quatre derniers affrontements au Mondial, la Suisse l’a emporté à trois reprises. Le bilan est bon et ne demande qu’à s’étoffer.

Un voyage en train pour cimenter le groupe

Cette confiance accumulée au fil du temps et des récentes éditions peut amener cette dose supplémentaire jeudi à la Steel Arena. Les joueurs se délectent de ces rencontres à élimination directe. Les héros argentés de Copenhague se souviennent des super moments passés ensemble. L’ambiance avait été excellente dès le camp de préparation.

Et à écouter un Grégory Hofmann, par exemple, présent l’an dernier et cette année, la Suisse vit dans un environnement extrêmement sain: «On joue aux cartes, on fait parfois des jeux vidéo, c’est vraiment super sympa. On est dans le même état d’esprit que l’an passé, même si les victoires aident aussi à cimenter le groupe. Mais les gars de NHL ne font pas bande à part, par exemple, tout le monde discute avec tout le monde sans qu’il y ait un souci au niveau de la langue.»

Histoire de souder le groupe, rien de tel qu’un voyage en train entre Bratislava et Kosice, une course d’école pour grands garçons sportifs et déterminés. «C’était chouette de faire ce trajet, ose Joël Genazzi. On rigole bien ensemble. L’année passée, on avait aussi dû quitter notre base pour le quart de finale et cela nous avait plutôt bien réussi. Franchement c’était super bien organisé. Le staff a fait un super boulot et on le remercie.»

Seul bémol, l'absence de Yannick Weber. Checké à la nuque mardi par le Tchèque Dmitri Jaskin, le défenseur bernois ne s'est pas entraîné. Et sa présence sur la glace contre le Canada semble plus que compromise.

 

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Ne pas se disperser

Pas de recette miracle dans la bouche de Patrick Fischer. Discipline et concentration. «On sait qu’ils sont vraiment très forts, souligne le sélectionneur. On doit mettre l’accent sur le jeu avec le puck parce qu’on a commis trop de turnovers lors des derniers matches. On doit être intelligent. Si on joue bien, on peut battre le Canada. On est toujours très motivé contre eux. Oui, on a eu du succès par le passé, mais c’est de l’histoire ancienne. Il ne faudra pas se disperser en pensant aux arbitres ou aux adversaires.»

Premier de son groupe, le Canada d’Alain Vigneault n’a pas impressionné lors de son entrée en lice, mais l’équipe est montée en température pour terminer finalement en tête. «Ils sont très costauds avec un excellent jeu de transition, observe Fischer. Et je trouve qu’ils vont très vite aussi.»

Mais dans le camp helvétique, il y a ce satané power-play, cette attaque à cinq qui bégaie et qui n’arrive pas à apporter ce petit plus lorsque la situation se tend et que le ton se durcit. «On fait beaucoup de choses comme avant, note le sélectionneur national. Le Canada fait pareil que nous. C’est une question de confiance et aussi de chance. Là, on se trouve dans une spirale négative où on parle trop, ce qui fait qu’on y pense trop, mais jeudi on va essayer à nouveau. On est positif et on espère que ce qu’on a regardé à la vidéo va fonctionner.»

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