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Huit ans après, le LHC est de retour

Lausanne a validé sa promotion en Ligue nationale A hier soir en venant à bout de Langnau une quatrième fois (3-2).

17 avr. 2013, 00:01
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C'était le 14 avril 2005. Battu (0-4) sur sa glace lors du septième match du barrage de promotion/relégation en LNA par le EHC Bâle, Lausanne culbutait en LNB. Un mince espoir, celui de voir la Ligue élargir la première division à 13 équipes, persistait. Il aurait permis au LHC d'être repêché sur tapis vert. Il n'en sera rien.

Depuis, le club vaudois aura tenté de réintégrer l'élite du hockey sur glace helvétique à plusieurs reprises, passant même tout proche de la réussite, en 2009 puis en 2010 (deux défaites face à Bienne, en sept matches). Hier soir dans une patinoire de Malley pleine comme un oeuf et en extase, Lausanne y est enfin parvenu, après huit ans de purgatoire. Sa victime se nomme Langnau, champion de Suisse en 1976 et présent en LNA depuis 1998. L'organisation emmentaloise s'en ira purger au moins une saison en Ligue nationale B, dès cet automne.

 

La promotion d'un collectif

 

Oui, Lausanne l'a enfin fait. Grâce à un collectif bien plus important que ses individualités. Le club vaudois n'a-t-il pas remporté les actes II, III et IV sans ses deux meilleurs compteurs Colby Genoway et Oliver Setzinger?

Certes, le LHC a pu compter sur des joueurs suisses d'expérience, Florian Conz, Thomas Déruns et Paul Savary en tête. Mais il s'est surtout montré capable de faire la différence avec chacun de ses quatre blocs. En témoigne, notamment, la performance de la ligne formée d'Eliot Berthon (20 ans, 5 points), Gaëtan Augsburger (24 ans, 1 point) et Benjamin Antonietti (21 ans, 3 points) au cours de ce barrage de promotion/relégation en LNA.

Si Lausanne est de retour dans l'élite, il le doit également grandement à un homme: Gerd Zenhäusern, véritable chef d'orchestre d'un simple groupe devenu, grâce au technicien valaisan, une " bande de potes ", pour reprendre les termes utilisés par le défenseur Benjamin Chavaillaz. Avant de s'en aller (lire encadré), Zenhäusern avait tenté, hier soir, un dernier coup de poker, alignant Colby Genoway et, surtout, Oliver Setzinger au côté d'Alexei Dostoinov dans le premier bloc (lire ci-contre).

 

Moment de tension

 

Les trois hommes auront tout simplement mis le feu dans la défense emmentaloise. Et ce, dès la première minute de jeu durant laquelle Setzinger a manqué d'un rien l'ouverture du score sur un service de Dostoinov. Si le trio offensif vaudois se sera créé les plus grosses opportunités de but en début de rencontre, c'est le défenseur Jérémie Kamerzin qui a montré la voie, d'un slapshot de la ligne bleue (11 e ).

Largement dominé par des Lausannois plus agressifs, plus entreprenants et vainqueurs de la grande majorité des duels, ce sixième acte basculait davantage dans le camp vaudois lorsqu'Alexei Dostoinov inscrivait deux réalisations en 1'07, durant le tiers médian (24 e /25 e ).

Loin d'être abattu, Langnau parvenait à revenir dans le match, par l'intermédiaire d'El Assaoui (51 e ) et McLean (57 e ). Ultra-solidaires, les Lions ne lâchaient pas leur os, malgré une dernière pénalité écopée par Jannik Fischer, à 55 secondes de la sirène finale. A 4 contre 6, Cristobal Huet tenait la baraque et permettait au LHC de conserver son avantage synonyme de promotion en LNA. Huit ans après...

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