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Kevin Romy, un pilote neuchâtelois pour l'équipe de Suisse

Il s'est montré l'un des meilleurs joueurs suisses du championnat. Kevin Romy a franchi un palier cette saison avec Lugano. Mais au Tessin, le futur attaquant de Genève-Servette avait deux terrains de jeu: la Resega et l'aéroport d'Agno. Le Neuchâtelois a profité de son temps libre pour passer sa licence de pilote d'avion professionnel.

26 avr. 2012, 13:11
Le hockeyeur Kevin Romy possède désormais une licence de pilote d'avion professionnel.

De l'avis unanime, Romy (27 ans) est monté d'un cran dans la hiérarchie des attaquants helvétiques. Avec 19 buts et 23 assists,  il s'est pleinement éclaté aux côtés du Tchèque Jaroslav Bednar.

Le solide Neuchâtelois n'a rien perdu au change avec l'arrivée en cours de saison de Larry Huras à la place de Barry Smith. Romy  retrouvait ainsi l'entraîneur qui l'avait fait venir à Lugano en septembre 2005, assurant la pérennité - financière - de Genève-Servette pour une saison. «J'ai bénéficié de plus de  responsabilités, j'ai hérité d'un rôle plus offensif», précise l'enfant de la «Tchaux» pour expliquer son envol.  

En 1re ligne  

Kevin Romy portait encore les couleurs genevoises quand il a disputé son premier Championnat du monde. En 2005, il était de  l'aventure qui avait conduit la sélection helvétique à disputer un  quart de finale contre la Suède à Innsbruck, perdu sur la plus  petite des marges (1-2).

Sept ans plus tard, à l'aube de commencer son cinquième Mondial, Romy possède une autre envergure. A moins  d'un changement spectaculaire, il devrait se retrouver au centre du  premier bloc entre Damien Brunner et Simon Moser, devant Bezina et  Du Bois. «Je ne veux pas trop parler des personnes. Notre salut  passe par le collectif. C'est d'abord l'équipe, les joueurs sont  secondaires», relève, fidèle à sa personnalité, Romy, qui n'a  jamais été un grand discoureur.  

Le cousin de Thomas Déruns est semble-t-il plus à l'aise quand il s'agit de parler avec la tour de contrôle. Passionné d'aviation,  il entend bien trouver un emploi de pilote au terme de sa carrière.  Cela correspondra-t-il à la fin de son contrat de trois ans avec  Genève-Servette ? «Pour le moment, je suis entièrement hockeyeur.  La question ne se pose pas. Mais je pense que lorsque j'aurai rangé  mes cannes, ça ne sera pas pour devenir entraîneur. J'aimerais  devenir pilote professionnel.»  

Garder la main  

Romy s'est astreint méticuleusement à passer tous les brevets qui font de lui un pilote. Il pourrait désormais postuler dans une  compagnie aérienne. Bien évidemment, le choix de Genève n'est pas innocent. «C'est sûr que la présence d'un aéroport a compté dans mon choix. Il est important de voler souvent pour garder la main»,  précise l'attaquant, qui quitte la Resega après sept saisons et un  titre de champion de Suisse conquis en 2006.

L'avenir professionnel de Kevin Romy aura au moins fait un  heureux: Chris McSorley, qui a pu réaliser l'un de ses meilleurs  transferts de joueur suisse depuis dix ans.

Avant de se retrouver  dans le ciel, Romy garde les patins sur terre: «Ce ne sera pas  forcément facile à Genève. Mais si l'équipe est épargnée par les  blessures, elle peut réaliser un bon championnat, j'en suis  persuadé.»

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