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La Champion's League de hockey revient, 5 ans après un cuisant échec

44 clubs européens, dont 6 suisses, s'affrontent dès jeudi dans ce qui se veut être le pendant de la très lucrative Ligue des champions de football. Mais en hockey, la Champion's League rapporte beaucoup moins d'argent et est davantage considérée comme une série de matchs amicaux par les clubs.

20 août 2014, 11:58
Thibaut Monnet et les ZSC Lions sont les détenteurs du trophée depuis... 2009.

Disputée une seule fois entre 2008 et 2009, la Champions League effectue son grand retour au calendrier international ce jeudi. Quarante-quatre clubs, dont six suisses, vont tenter de mettre la main sur ce nouveau trophée.

Suivre l'exemple du football, voilà ce qui a motivé la Fédération internationale (IIHF) à relancer la Champions League. Après une seule édition en 2008/2009 qui a vu la victoire finale des Zurich Lions de Sean Simpson face au Metallurg Magnitogorsk, l'IIHF et les clubs avaient une envie commune de faire revivre le projet. Il a donc fallu convaincre les 26 clubs fondateurs et participants à l'European Trophy de ces deux dernières années d'ouvrir la compétition à 18 nouvelles organisations.

Douze pays sont représentés par 44 clubs répartis en onze groupes de quatre avec un prize money de 1,5 million d'euros (1,8 million de francs). La Finlande et la Suède dominent les débats avec huit clubs chacun. La Suisse, la République tchèque et l'Allemagne suivent avec six clubs. Côté helvétique, Fribourg Gottéron, Genève-Servette, les Zurich Lions, le CP Berne, Zoug et Kloten se battront pour accéder aux huitièmes de finale qui auront lieu les 4 et 11 novembre en matches aller/retour. La finale est quant à elle agendée au 3 février.

Mieux que les matches de préparation

Pour les deux équipes romandes en lice, la possibilité de jouer des rencontres à enjeu avant le début du championnat de LNA est une bonne chose. "La compétition est plus prestigieuse, juge l'entraîneur de Fribourg Gottéron, Hans Kossmann. Je crois que cela pousse tout le monde et que les joueurs se battent davantage pour se faire une place au sein du contingent. Les joueurs suisses qui ne font pas partie de l'équipe nationale ont en outre l'occasion de découvrir des formations qui présentent un hockey différent de celui pratiqué en LNA."

Toujours très emphatique lorsqu'il s'agit de défendre un concept auquel il adhère, le big boss genevois Chris McSorley se réjouit de prendre part à cette compétition continentale: "Si nous voulons avoir du succès, nous avons besoin de ce type de challenge. Les fans apprécient la Ligue des champions en football et ils vont aimer celle de hockey sur glace parce que le niveau va être vraiment très élevé. Pour pouvoir affronter les autres formations européennes, il faut être prêt à afficher aujourd'hui la forme que l'on devrait avoir au milieu de la saison. Il y a un bon prize money et la fierté de dominer les meilleures organisations européennes a de quoi motiver les joueurs. En tant que coach, c'est un excellent moyen d'évaluer où se situe l'équipe compte tenu du niveau des adversaires."

La Champions League permettra également aux clubs de se familiariser encore davantage avec les nouvelles règles en vigueur, et notamment l'agrandissement des zones de défense. "Mais cela ne change pas fondamentalement le jeu, précise Hans Kossmann, qui doit se passer des services de Jeff Tambellini et Andrei Bykov. Normalement on devrait assister à plus de buts, mais il faut pouvoir arriver devant la cage."

La finale de 2009, entre Zurich et Magnitogorsk:

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