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La Russie ne laisse aucune chance à la Slovaquie

Après deux ans de vacance, la Russie règne à nouveau sur le hockey mondial. En finale à Helsinki, la sélection russe a battu 6-2 la Slovaquie pour fêter son 26e titre de championne du monde. Un sacre qui ne se discute pas. Les Slovaques n'avaient pas les moyens de s'imposer pour rééditer leur titre mondial 2002 décroché contre cette même Russie.

20 mai 2012, 22:12
russia championship world winners

La Russie des tsars et des stars est de retour. Comme au plus beau temps de la direction victorieuse de Slava Bykov, la sélection russe retrouve le titre mondial après l'intermède de la République tchèque (2010) et la Finlande (2011). Avec deux joueurs d'exception, Evgueni Malkin et Alexander Ovechkin, motivés comme  les plus fervents des supporters, la sélection dirigée par Zinedula Bilyaletdinov (ex-Lugano) a survolé cette finale. La joie des joueurs russes au terme de leur triomphe est sans doute la meilleure publicité pour le Championnat du monde, qui prend alors toute sa signification devant l'étalage de tels talents. 

Coup de théâtre après 66'' 

Malgré un coup de théâtre après 66'' de jeu lorsque le géant Zdeno Chara - 2m05 sous la toise - surprenait le gardien russe Semyon Varlamov (Colorado Avalanche) d'un missile pris près de la ligne bleue, la Russie n'a pas douté très longtemps. A la 10e minute, Ovechkin produisait un démarrage supersonique qui laissait  sur place la défense slovaque avant d'adresser un centre millimétré sur la canne de son coéquipier de Washington, Alexander Semin. 

La Russie était lancée. Les Slovaques ont courageusement repoussé les nombreux assauts adverses avec un gardien Jan Laco  (Lev Poprad/KHL) qui a longtemps retardé l'échéance. Mais la puissance de feu des lignes russes a fini par faire basculer le match. A la 27e, Alexander Perezoghin (Omsk) marquait d'un tir du revers de la canne. Ensuite, un mauvais dégagement slovaque le long de la bande était transformé en but (34e) par Alexeï Tereshenko (AK  Bars Kazan). Moins de 2' plus tard, Semin mettait fin aux espoirs slovaques de revenir en inscrivant le 4-1. La ligne Ovechkin -  Datsyuk - Semin fabriquait son troisième but de la soirée dès le  début de la dernière période. 

Les héros slovaques des tours précédents sont parus bien émoussés dans cette finale. Les Handzus, Satan et Sekera n'avaient plus beaucoup de jus pour ce dixième match en 15 jours. Les hommes de l'entraîneur Vladimir Vujtek ont constitué la surprise du  tournoi après avoir éliminé le Canada et la République tchèque.  Mais là, la marche était trop haute. Toutefois pour les joueurs de l'Est, il s'agit de la quatrième médaille aux championnats du monde après l'argent (2000), l'or (2002) et le bronze (2003). 

Supersonique en demi-finales 

C'est une Russie supersonique, emmenée par un Evgeni Malkin au  sommet de son art, qui a balayé la Finlande (6-2) à la Hartwall  Arena de Helsinki. Même s'ils n'ont pas démérité, les coéquipiers  de Mikko Koivu ont été dépassés par les Russes. Quelle métamorphose  par rapport au 3-0 de l'an dernier à Bratislava en faveur de la  sélection finlandaise au même stade de la compétition! Elle a un  nom: Evgeni Malkin. L'attaquant des Pittsburgh Penguins, absent l'an dernier, a prouvé qu'il était bien le joueur russe le plus complet avec Ovechkin et Ilya Kovalchuk en réalisant un triplé. Il n'a pas volé son titre de meilleur compteur de ce Mondial avec 19 points. 

Les Slovaques avaient validé leur ticket pour la finale grâce à  leur succès 3-1 sur la République tchèque. Le grand homme du match avait été Miroslav Satan (37 ans). Le vétéran a débloqué le match à la 16e minute en trompant le gardien tchèque Kovar sur un tir pris à ras la glace dans un angle très fermé. Après l'égalisation de  Michael Frolik (Chicago Blackhawks) suite à un engagement gagné par Plekanec (31e). Satan assommait les Tchèques avec un but marqué à 4 contre 5! Handzus interceptait un palet et lançait immédiatement Satan en contre sur une passe par dessus (!) le défenseur Blatak, qui avait commis l'erreur de se lancer couché. Impeccable de sang  froid, Satan, l'homme aux 1136 matches de NHL, effaçait  magnifiquement Kovar pour le 2-1. Une nouvelle erreur de placement de Blatak précipitait l'élimination des Tchèques sur un but de Libor Hudacek (Slovan Bratislava/45e). 

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