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Les Suisses rectifient le tir face à l'Autriche

Moins de vingt-quatre heures après une affligeante défaite, la Suisse a remis les pendules à l'heure à Feldkirch. Elle a battu l'Autriche 4-0 pour prendre une revanche aussi éclatante qu'attendue.

12 avr. 2012, 20:21
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La Suisse a forcé la décision sur des réussites de Wick (17e), de Sprunger (24e), de Damien Brunner (48e) et de Simek (49e). Après un début de rencontre hésitant, les Suisses se sont pleinement  libérés après l'ouverture du score de Wick. A 5 contre 4, le joueur de Kloten exploitait une combinaison de Sprunger et Loeffel pour  battre le gardien Starkbaum.  

A la 24e, Sprunger doublait la mise. Le Fribourgeois était à la  conclusion d'un mouvement remarquable conduit par Hollenstein et  Grossmann. A 2-0, les Suisses avaient fait le plus dur face à ces  Autrichiens qui les avaient battus 3-1 la veille. Cette fois, la surprise n'était pas de mise. Au troisième tiers, Damien Brunner  ouvrait enfin son compteur lors de cette campagne de préparation en marquant le plus beau but de la soirée. 74 secondes après la  réussite du top-scorer zougois, Simek scellait l'issue de cette  rencontre à sens unique.  

De retour aux affaires, Tobias Stephan a parfaitement livré la marchandise. Le portier genevois a fêté un blanchissage comme le Biennois Reto Berra lors du premier match contre la Finlande. Stephan aura sans doute l'occasion de briller à nouveau la semaine  prochaine lors des deux matches en Suède. Face aux Scandinaves, les Suisses bénéficieront de l'apport de Nino Niederreiter. Mark Streit  ne retrouvera en revanche la sélection que lors des deux matches  contre le Canada le 29 avril à Fribourg et le 1er mai à Kloten.

«Nous avons été très mauvais mercredi soir, reconnaissait Sean Simpson. Ce soir, je suis très satisfait de la réaction de mon équipe. Elle a témoigné d'un certain caractère. Nous aurions pu nous imposer plus nettement encore». Le coach national avait  remanié ses lignes par rapport à mercredi sans toucher toutefois au premier bloc. «Ces changements n'ont pas été déterminants, relevait  toutefois Michael Liniger. Nous étions tous simplement furieux contre nous-mêmes. Nous nous devions de réagir après le 3-1 de  mercredi».  

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