Penché sur la feuille de statistiques, Laurent Perroton broie du noir: «55 tirs à 20», lâche-t-il le regard dans le vide, dégoûté par cette défaite amère qui, si l’on se fie aux stats, est aussi imméritée que douloureuse pour son Star Forward. A quelques mètres de là, les «Bulldogs» rejoignent un à un le vestiaire la tête basse, abattus. Tous savent la chance qu’ils viennent de laisser passer.
Samedi, le coup de poignard planté par Rimann après 76 minutes d’efforts intenses est atroce. Car pousser Sion en prolongation est une chose, aller chercher la victoire en est une autre. Et Star Forward se retrouve, comme à l’issue de l’acte I, jeudi, dans le rôle du vaincu. Un perdant magnifique, celui qui tombe les armes à la main, qui meurt avec ses idées et ses principes. «Maintenant, on est dos au mur, le cul dans les orties et il va falloir se relever. Chaque match va être décisif, on n’a plus le choix», commente un Laurent Perroton qui a toujours le sens de la formule.
«J’avais des regrets sur notre entame de match à Sion. Cette fois, on a joué tout le match avec beaucoup d’énergie, beaucoup de solidité», analyse encore le coach français.
Lisez l'intégralité de cet article dans les éditions payantes du Quotidien de La Côte de ce lundi. Découvrez notre reportage publié sur la page Facebook du Quotidien de la La Côte ci-dessous.