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"Un nouvel échec me ferait très mal"

Lausanne débute son barrage de promotion/relégation en LNA ce soir à Langnau (19h45). Le président buchillonais du LHC, Patrick de Preux, évoque la situation de son club .

04 avr. 2013, 00:02
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sports@lacote.ch

Huit ans que le Lausanne HC attend un retour dans l'élite du hockey sur glace helvétique. Relégué de Ligue nationale A en 2005, le club phare du canton tentera une nouvelle fois de décrocher son Graal, dès ce soir à l'occasion de l'acte I du barrage de promotion/relégation en LNA face à Langnau. Après deux tentatives ratées de peu face à Bienne, en 2009 et 2010 (deux défaites en sept matches), les Lions ont obtenu le droit d'affronter le cancre de l'élite grâce à leur titre de LNB, acquis mardi dernier à Malley contre Olten (4-0 dans la série).

Président du Conseil d'administration du LHC depuis la saison 2011-2012 - il avait remplacé Barry Alter - le Buchillonais Patrick de Preux (57 ans) évoque le barrage qui débute ce soir à l'Ilfis (19h45), mais également la situation générale du club vaudois.

Outre votre fonction de président du LHC, vous êtes municipal de la commune de Buchillon. Mardi dernier, votre club a joué son match décisif de la finale de LNB en même temps que le Conseil de Buchillon. Où vous trouviez-vous?

A Malley! J'aurais d'ailleurs été mal de ne pas y être. J'avais transmis les dossiers à mon syndic, qui les a présentés. Des séances du Conseil, il y en a assez; des finales, par contre...

Lausanne en dispute une nouvelle, dès ce soir à Langnau. Quelles sont ses chances?

C'est du 50 /50. Nous jouons un club de LNA, mais nous avons une très belle équipe; en forme, à part quelques blessés. Même Setzinger (ndlr: 50 points en 33 matches cette saison et convalescent d'une blessure au genou) sera disponible en cas de besoin. Le LHC a ses chances, il est capable de le faire. Je suis très confiant.

Vous faites partie du Conseil d'administration depuis trois saisons, celle-ci est votre deuxième en tant que président. Quelle est la situation actuelle du club?

Financièrement, le club est solide; il ne perd plus d'argent et possède une bonne structure. Le sponsoring roule et le mouvement juniors a été remis en place dernièrement. Nous avons également un très bon directeur technique (Jan Alston), qui nous apporte beaucoup par ses connaissances et ses liens dans le monde du hockey. Je suis aussi très satisfait de notre entraîneur (Gerd Zenhäusern); il fait du bon travail et se donne beaucoup de mal. En résumé, le ciel est bleu. Il ne manque qu'un rayon de soleil: la promotion en Ligue nationale A.

Un troisième échec, en tant que membre du CA, serait-il de trop pour vous?

Il me ferait très mal; soyons objectifs. Mais si nous nous loupons, nous réessaierons la saison prochaine et ainsi de suite. Personnellement, que le LHC monte ou non, je ne sais pas si je resterai à mon poste, que j'occupe de manière bénévole. Ça demande énormément de temps; c'est une lourde charge.

Etre président d'un club qui suscite autant de ferveur, n'est-ce pas une fierté?

Bien sûr; chaque personne qui y oeuvre est fière. En revanche, lorsque ça va mal, c'est pire que tout à porter. Quand les résultats ne suivent pas, les gens ne sont pas tendres avec nous.

Hugh Quennec est impliqué au sein du Genève-Servette HC et du LHC; une promotion lausannoise peut-elle poser problème?

Pas du tout. Un club ne peut pas être propriétaire d'un autre club évoluant au sein d'une même division. Par contre, la Ligue autorise le fait qu'une personne ait des actions dans deux clubs de même niveau. C'est notre cas.

Quelle relation entretenez-vous?

Hugh Quennec ne prend aucune décision au Lausanne Hockey Club; il ne fait pas partie du Conseil d'administration. Je ne suis pas sa marionnette et je ne me laisse pas faire, comme certains pourraient le penser. Nous entretenons une bonne relation; il nous rend des services en nous mettant des joueurs à disposition (Paul Savary en est le dernier exemple en date). Il m'arrive également d'appeler Chris McSorley (ndlr: entraîneur de Genève-Servette) pour lui demander des conseils.

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