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La F1 reprend sa course à l'armement

Incapables de se mettre d'accord ou de respecter un accord plafonnant leurs dépenses, les écuries de Formule 1, à commencer par Ferrari et Red Bull, qui ont quitté vendredi la Fota, l'association les représentant, semblent reparties vers une course à l'armement financier.

03 déc. 2011, 10:38
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Le RRA (Ressource Restriction Agreement, accord de limitation des ressources) symbolisait la volonté de la discipline de mettre un terme à sa folie des grandeurs.

Terminées alors les présentations somptueuses de début de saison, avec téléphones portables dernier cri offerts aux heureux invités. Evincés les écrous de roues à 12 000 dollars l'unité, dans le but de gagner d'hypothétiques millièmes de seconde lors des changements de pneus.

La crise de 2009 était passée par là. Honda, Toyota et BMW s'en étaient allés. Seules neuf écuries répondaient encore à l'appel. La F1 avait décrété le rappel à l'ordre. Il fallait d'urgence susciter des vocations, pour éviter le ridicule en piste.

La Fota (Formula One Teams Association, associations des équipes de F1) avait alors été créée, entre autres, pour fédérer les structures restantes et... diminuer les coûts d'une discipline devenue trop dispendieuse. Avec un relatif succès. Entre 2009 et 2011, les budgets auraient ainsi baissé d'environ 35%. Même si d'importantes disparités subsistent.

Mais la F1, aux éternelles polémiques, ne pouvait en rester là. Puisque l'accord RRA devait être appliqué volontairement par les écuries, sans contrôle externe, certaines d'entre elles se sont senties flouées. A commencer par Ferrari, très soupçonneuse quant au cadre financier régissant l'hégémonie de Red Bull.

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