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Les grands scandales de dopage de l'histoire du sport

L'histoire du sport est marquée par plusieurs scandales de dopage.

22 oct. 2012, 14:17
Des produits dopants provenant de Suisse ont été saisis en Italie vendredi.

-Ben Johnson: aux JO 1988 de Séoul, le Canadien Ben Johnson fait sensation en remportant le 100 m en 9''79, nouveau record du monde, devant la star américaine Carl Lewis. L'annonce de son contrôle positif au stanozolol (stéroïde anabolisant) provoque un immense scandale, le tout premier lié au dopage dans l'histoire des JO.

-L'affaire Festina: la totalité de l'équipe Festina, dont sa vedette Richard Virenque, est exclue pour dopage organisé sur le Tour de France 1998. La suite de l'épreuve est rythmée par les descentes de policiers et les auditions de coureurs. Les équipes espagnoles quittent la course.
 
-L'affaire Balco: en juin 2003, l'Agence antidopage américaine (USADA) reçoit un appel anonyme accusant des athlètes d'utiliser un nouveau produit dopant, plus tard identifié comme de la THG, un stéroïde synthétique, mis au point par la laboratoire Balco de Victor Conte.
 
L'enquête fédérale conduira à la chute de l'athlète Marion Jones, qui devra rendre ses 5 médailles (dont trois d'or) des JO 2000 de Sydney et purgera une peine de six mois de prison pour parjure.
 
Le père de son enfant, Tim Montgomery, ancien recordman du monde du 100 m, est pour sa part suspendu pour deux ans en décembre 2005 et met un terme à sa carrière. Parmi la trentaine de sportifs compromis figure aussi la vedette du base-ball Barry Bonds, condamné à trente jours d'assignation à résidence pour obstacle au bon fonctionnement de la justice en décembre 2011.
 
-L'EPO aux Jeux d'hiver 2002: sept cas positifs sont recensés aux Jeux d'hiver de Salt Lake City alors qu'il n'y en avait eu qu'une poignée entre 1924 et 1998. Trois concernent des médaillés d'or en ski de fond, les Russes Larissa Lazutina et Olga Danilova et l'Espagnol Johann Mühlegg, qui sont contrôlés positifs à l'Aranesp, la dernière EPO de l'époque, grâce à la collaboration du groupe pharmaceutique la produisant.
 
-Affaire Humanplasma: aux Jeux d'hiver de Turin (2006), les carabinieri saisissent dans le chalet des skieurs autrichiens du matériel servant à pratiquer des transfusions sanguines. Trois skieurs de fond et deux biathlètes seront finalement bannis à vie des JO.
 
Un an plus tard, une enquête de la Fédération autrichienne de ski met en cause le laboratoire Humanplasma, qui reconnaîtra qu'une trentaine de sportifs (fondeurs, athlètes, cyclistes) ont effectué des prélèvements sanguins dans ses locaux, en-dehors des heures d'ouverture, de 2003 à 2006.
 
-Le dopage dans l'ex-RDA: en octobre 2007, le Comité olympique allemand annonce avoir bouclé un programme d'indemnisation pour 157 anciens sportifs de l'ex-République démocratique d'Allemagne (RDA) reconnus victimes de dopage d'Etat.
 
Les athlètes ont reçu chacun quelque 20'000 euros, soit un montant d'indemnisation de 2,9 millions d'euros au total. Quelque 10'000 sportifs est-allemands ont été dopés de force entre 1970 et 1989, la plupart dès leur plus jeune âge.
 
L'Oral Turinabol, un dérivé de la testostérone particulièrement utilisé en RDA, et d'autres stéroïdes ont entraîné notamment un changement de voix chez les femmes. A long terme, beaucoup témoignèrent des conséquences effrayantes du dopage: cancers, dérèglements hormonaux, infertilité pour certaines femmes, enfants anormaux pour d'autres.
 
-L'affaire Armstrong: le 24 août 2012 l'Usada radie à vie Lance Armstrong pour s'être dopé durant l'essentiel de sa carrière et efface ses résultats obtenus depuis août 1998, parmi lesquels sept victoires sur le Tour de France, entre 1999 et 2005.
 
Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale (UCI) confirme cette sanction le 22 octobre.
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