N’en jetez plus, la coupe est pleine. Pourquoi sortir une plume acérée? Pourquoi ressasser les éternelles critiques? En un mot comme en cent, à quoi cela servirait-il de tirer sur l’ambulance? Au Stade Nyonnais, le ressort est visiblement cassé et le bilan se fera le moment venu. D’ici-là, cela paraît évident, la fin du championnat risque fort de ressembler, pour le coach John Dragani – qui n’a pas souhaité s’exprimer à l’issue de la rencontre – et ses protégés, à un interminable pensum.
«Je ne sais que dire, lâchait Marco Delley, attaquant nyonnais, très marqué par ce revers. On n’a pas montré grand-chose et pourtant on a beaucoup parlé entre nous, ces derniers jours. On pensait que le déclic allait se produire face à Bâle II et on est retombé dans nos travers. On les a laissés jouer et on s’est fait manger. On se met dans la merde tout...