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Daniel Yule: «Je me battais pour une médaille»

Le Bas-Valaisan revient sur son élimination de la première manche du slalom des championnats du monde d’Are.

17 févr. 2019, 12:38
Daniel Yule.

Daniel Yule, vous étiez parfaitement dans le coup mais connaissez l’élimination…

J’avais effectivement de très bonnes sensations. Je mettais de l’intensité et cherchais à créer de la vitesse, ce que j’ai réussi. Après, voilà, je suis sorti. Et ai lâché un gros juron. Maintenant, j’essaie de passer à autre chose. 

Est-ce frustrant de manquer ce rendez-vous, le plus important de la saison ?

Je pense que je l’ai moins manqué que d’autres. Ce que je veux dire par là, c’est que si on vient aux mondiaux, c’est pour se battre pour les médailles. J’avais le troisième temps intermédiaire lors de ma sortie. Avec Alexis (Pinturault), j’étais le seul à être dans la ligne de Marcel (Hirscher). Donc à ce niveau, je n’ai pas manqué ma course. En fait, j’ai raté une porte ou un virage si on peut dire ça comme ça. Sinon, que ce soit dans l’approche de la course, dans mon engagement ou au niveau du matériel, on a vraiment bien bossé ces deux dernières semaines. On dira qu’aujourd’hui, je n’ai pas eu de chance. Le ski était là et je me battais pour une médaille. Je n’ai pas de reproche à me faire. 

La piste était-elle dure à skier ?

Oui et non. C’est vrai que c’était un parcours assez atypique avec passablement de changements de rythme. Dans le dernier mur, on croisait peut-être encore un peu les traces du Team Event ou du géant, ce qui ne facilitait pas la tâche. Mais bon, c’est la même chose pour tout le monde… 

Comment expliquez-vous votre faute ?

C’était à l’entrée du mur. J’ai continué à pousser, et, justement avec les traces, je perds la ligne et mets la pression après le piquet. En général, cette situation pardonne. Mais aujourd’hui, ça n’était pas le cas. Des fautes comme celles-ci, je peux en faire neuf, ça passera très bien et à la dixième ça coince. C’est malheureusement tombé sur aujourd’hui. Ça fait partie du slalom. 

 

Le Valaisan est frustré, mais n’a pas de regrets: au micro de Keystone-ATS


 

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