Avant Feuz, seul Bruno Kernen, en 2003, avait réussi à porter au sommet les couleurs bernoises dans son canton, au pied de l'exigeant Lauberhorn.
Deuxième la veille du super-combiné, il a mis tout le monde d'accord: l'Autrichien Hannes Reichelt a concédé 44 centièmes et l'Italien Christof Innerhofer 49. Vainqueur en 2010, Carlo Janka a échoué à la quatrième place, à 0''12 seulement du podium.
La grande déception est venue de Didier Cuche, qui ne s'est jamais imposé à Wengen et qui rêvait tout haut d'un sacre.
Quinzième seulement, le Neuchâtelois n'a jamais paru être dans le coup. Il a encore été battu par trois autres coéquipiers: Patrick Küng (10e), Marc Gisin (11e) et Silvan Zurbriggen (14e). Lauréat en 2009 et 1er en décembre dernier à Bormio, Didier Défago a terminé loin des meilleurs (28e).
Un Bernois plutôt rapide
«Je ne trouve pas mes mots, c'est indescriptible», a lâché Feuz dans l'aire d'arrivée. «Mon haut de parcours était ok et j'ai ensuite eu de la chance à la Minschkante. J'ai essayé de prendre une ligne un peu différente et cela m'a réussi.»
Le Bernois compte désormais trois victoires en Coupe du monde après la descente de Kvitfjell et le super-G de Val Gardena en 2011.
Feuz a du reste pris la tête du classement de la descente, confirmant ainsi tout le bien que l'on pensait du prometteur champion qu'il était déjà il y a quelques années quand, à Altenmarkt en 2007, il avait décroché trois titres et deux autres médailles aux Mondiaux juniors.