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Les tops et les flops des Mondiaux de ski alpin à St-Moritz

En deux semaines à St-Moritz, certains ont brillé et d'autres se sont ratés. Retour sur les cinq tops et les cinq flops des championnats du monde.

19 févr. 2017, 15:45
/ Màj. le 19 févr. 2017 à 16:10
Cérémonie de clôture des Mondiaux de ski alpin à St-Moritz.

 

TOPS

Beat Feuz. S'il n'y avait qu'une seule course à gagner cette saison, c'était bien la descente masculine des Mondiaux. C'est dire que le Bernois a bien choisi son jour pour triompher. Annoncé comme le grand favori pour l'épreuve reine, le skieur de l'Emmental n'a pas failli, s'offrant une médaille d'or autant plus savoureuse qu'il a dû endurer d'innombrables blessures avant de connaître cette consécration.

 

 

Wendy Holdener. Tout comme Beat Feuz, la Schwytzoise a eu les nerfs très solides à St-Moritz. Elle a raflé l'or du combiné et l'argent du slalom, deux disciplines où il aurait été décevant de la retrouver hors du podium. La skieuse d'Unteriberg n'a certes pas réussi à déboulonner Mikaela Shiffrin en slalom, mais l'Américaine est tellement hors normes qu'il est difficile de lui en tenir rigueur.

 

 

La polyvalence helvétique. Les coureurs locaux ont cartonné lors des deux combinés alpins avec des médailles pour Wendy Holdener (or), Luca Aerni (or), Michelle Gisin (argent) et Mauro Caviezel (bronze). Le combiné demeure la moins cotée des disciplines, et la concurrence y est la plus faible. Mais cela n'enlève rien au mérite des Suisses concernés, eux qui ont eu le courage de sortir de leur zone de confort pour se frotter à une deuxième discipline.

 

 

Marcel Hirscher. Grippé au début des Mondiaux, moqué pour avoir perdu contre un Belge au Team Event, frustré d'avoir perdu le combiné pour un centième face à Luca Aerni, l'Autrichien a été ébranlé au début de la quinzaine. Mais c'était pour mieux rebondir, et réussir le doublé géant - slalom en fin de compétition. La Salzbourgeois a fait un pas supplémentaire dans la légende dans le Grisons.

 

 

St-Moritz. Le beau temps a été de la partie en Haute-Engadine, malgré quelques perturbations en première semaine. Le public a aussi répondu présent, se déplaçant en masse pour assister aux onze épreuves au programme. A cela se sont ajoutées une organisation sans faille, de belles pistes et des courses spectaculaires. Autant d'éléments qui ont permis à la station grisonne de réussir avec mention les cinquièmes Mondiaux de son histoire.

 

 

FLOPS

Lara Gut. La Tessinoise voulait devenir la reine des Mondiaux, mais elle en a été la grande poissarde. Sur le podium dès sa première course (bronze en super-G), la skieuse de Comano a été stoppée net trois jours plus tard, se déchirant le ligament croisé du genou gauche entre les deux manches du combiné. Ses Mondiaux ont été ruinés, tout comme ses chances de défendre son globe du classement général en Coupe du monde. Reste désormais à espérer qu'elle se rétablisse rapidement, histoire d'être pleinement opérationnelle dans une année pour les JO de PyeongChang.

 

 

Carlo Janka. Le Grison a traversé les Mondiaux tel un fantôme. Moyen en super-G et combiné (8e et 7e), largué en descente et géant (28e et 22e), le skieur d'Obersaxen a été loin du compte devant son public. Il a eu quelques excuses à faire valoir - un dossard no 1 rédhibitoire en descente, un matériel peu performant sur les plats -, mais cela ne va pas le consoler d'avoir raté ses Mondiaux.

 

 

Alexis Pinturault. Le Français a été le grand battu des Mondiaux. Favori en combiné et co-favori en géant avec Marcel Hirscher, le skieur de Courchevel n'a pas tenu le choc mentalement, échouant très loin de l'or espéré (7e en géant, 10e en combiné). Également éliminé en slalom, il a vécu un cauchemar dans les Grisons, à peine égayé par le titré décroché par équipes lors du Team Event.

 

 

L'Allemagne et l'Italie. Malgré plusieurs atouts, ces deux nations historiques du ski alpin ont souffert durant la quinzaine. Les Transalpins n'ont sauvé l'honneur que grâce à Sofia Goggia, en bronze en géant. Quant aux Allemands, ils ont dû attendre la dernière journée pour éviter de rentrer bredouille, Felix Neureuther s'emparant du bronze du slalom.

 

 

Les Forces aériennes suisses. La grosse frayeur des Mondiaux est venue du show aérien de la PC-7 Team, dont l'un des avions a sectionné vendredi le câble supportant la caméra aérienne. Personne n'a été blessé, mais l'incident aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus dramatiques.

 

 

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