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Ski alpin - Mondiaux d'Are: les Suisses déçoivent au Super-G, remporté par l'Italien Paris

Les Suisses n'ont pas brillé lors du Super-G des Championnats du monde d'Are, en Suède, remporté par l'Italien Dominik Paris. Feuz et Odermatt ont terminé au-delà du top 10. Tumler et Caviezel sont sortis de la piste.

06 févr. 2019, 13:36
Le jeune Nidwaldien Marco Odermatt a été le meilleur skieur suisse du Super-G des Mondiaux d'Are, en Suède.

Dominik Paris a obtenu son premier titre mondial en enlevant le titre en Super-G à Are. Le Transalpin a devancé un duo composé de l'Autrichien Vincent Kriechmayr et du Français Johan Clarey à 0''09, alors que les Suisses sont loin.

L’or pour Paris

On ne l'attendait pas forcément sur cette piste, Dominik Paris. Amateur de tracés à la limite du praticable où la glace a pignon sur rue, comme le prouvent ses succès à Bormio et Kitzbühel, l'Italien a trouvé la bonne formule en Suède. Le vice-champion de descente à Schladming en 2013 a fait la différence sur le bas du parcours en parvenant à conserver un maximum de vitesse après le passage du toboggan.

 

 

Le solide Transalpin, 100 kilos sur la balance tout de même, n'a été menacé que par le leader de la Coupe du monde de la discipline Vincent Kriechmayr et le Français Johan Clarey, qui a prouvé que sa deuxième place à Kitzbühel et sa quatrième à Val Gardena ne devaient rien au hasard.

Les Suisses largement battus

Les Suisses n'ont en revanche pas trouvé la solution. Le meilleur des quatre mousquetaires helvétiques s'appelle Marco Odermatt. Lui le "rookie", le tout jeune champion du monde juniors, a pris la 12e place à 0''58 du vainqueur.

Parti avec le dossard 1, Beat Feuz n'a jamais été dans le bon rythme. Et pourtant, le Bernois faisait partie des favoris sur cette neige suédoise censée lui aller comme un gant. Très attentiste, presque trop respectueux de cette piste, le skieur de Schangnau a cédé du terrain tout au long du parcours pour échouer à la 18e place à 1''00 de Paris.

"Ce n'était clairement pas un avantage de s'élancer en premier, a déclaré le Bernois au micro de la RTS. On a l'impression de jouer les ouvreurs. La faible luminosité n'a clairement pas aidé, même si elle était la même pour tous les concurrents. Mais pas simple de gérer les nombreux mouvements de terrain et les portes cachées quand il fait sombre."

 

 

La course de Thomas Tumler s'est elle terminée après une quarantaine de secondes après avoir manqué une porte. Dommage pour le Grison qui avait un temps intermédiaire très intéressant. Constat similaire pour Mauro Caviezel qui a eu droit à une minute de ski avant de manquer une porte.

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