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Andy Murray sacré à Londres, 77 ans après Fred Perry

Andy Murray (n° 2) a signé une victoire historique dimanche à Wimbledon. Vainqueur 6-4 7-5 6-4 de Novak Djokovic (n° 1) en finale, il est le premier Britannique sacré en simple messieurs à Londres depuis 1936.

07 juil. 2013, 19:23
Andy Murray peut enfin brandir le trophée londonien.

L'insoutenable attente longue de 77 ans a pris fin à 17h24 heure de Londres, au terme d'un match qui a duré 3h09'. Andy Murray profitait d'un revers manqué par Novak Djokovic pour convertir sa quatrième balle de match et cueillir le plus beau titre de sa carrière, un titre que Fred Perry était le dernier sujet de Sa Majesté à avoir gagné.

Le déclic lors des JO

A 26 ans et 53 jours, l'Ecossais décroche son deuxième trophée du Grand Chelem après celui glané en septembre dernier à New York aux dépens de Novak Djokovic. Pour mémoire, il avait perdu ses quatre premières finales majeures. Son échec le plus douloureux a sans doute été enregistré l'an dernier, pour sa première apparition à ce stade de la compétition à Church Road, où il n'avait pu empêcher Roger Federer de conquérir son 17e trophée du Grand Chelem.

Andy Murray avait craqué à l'issue de cette finale, fondant en larmes à l'heure de la remise des trophées. Le déclic survenait cependant sur le même Centre Court quatre semaines plus tard. Poussé par un public fanatique, le droitier de Dunblane glanait l'or olympique en écrasant le même Roger Federer en finale. Et c'est presque logiquement qu'il s'imposait ensuite à Flushing Meadows, pour la première de ses trois finales disputées consécutivement en Grand Chelem face à Novak Djokovic.

Un succès logique

Battu par le n° 1 mondial en finale en janvier à Melbourne et forfait pour Roland-Garros en raison de douleurs au dos, Andy Murray a fêté un succès logique dimanche, dans une rencontre décevante qui a surtout valu par l'intensité de certains longs rallyes de fond de court. Peut-être diminué par le combat de 4h43' livré vendredi face à Juan Martín del Potro (n° 8), Novak Djokovic a payé cher son manque de constance à l'échange. Le Serbe commettait ainsi pas moins de 40 fautes directes, contre 21 pour son adversaire. Il ne réussissait dans le même temps que 31 coups gagnants (36 pour Andy Murray).

Nole manquait le coche dans le deuxième set, où il menait 4-1. Il relançait totalement les actions d'Andy Murray en commettant une double faute sur la troisième balle de break dont bénéficiait l'Ecossais à 4-3, et cédait une nouvelle fois son engagement à 5-5. Mené 0-2 dans la troisième manche après avoir perdu cinq jeux d'affilée, il profitait cependant d'une baisse de régime de son adversaire pour gagner quatre jeux de suite.

Andy Murray retrouvait alors comme par magie toutes ses sensations, s'adjugeant les quatre derniers jeux du match sous les yeux d'un public en transe. Il tremblait cependant jusqu'au bout, manquant les trois balles de match qu'il s'offrait consécutivement à 40/0. L'Ecossais devait ensuite effacer trois balles de 5-5 qui auraient pu changer le cours de cette finale. La quatrième opportunité était la bonne pour Andy Murray, qui lâchait sa raquette avant de lever les bras au ciel.

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