Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Bascinszky aborde l'US Open avec confiance

Timea Bascinszky (WTA 78) entame l'US Open avec confiance.

23 août 2014, 18:57
La Vaudoise Timea Bacsinszky aborde cet US Open avec confiance.

La Vaudoise, qui pointait au 285e rang mondial au terme d'une saison 2013 marquée surtout une grosse remise en question - elle avait failli abandonner le tennis -, est admise directement dans le tableau final d'un tournoi majeur pour la première fois depuis l'US Open 2012. "Je suis hyper fière de ce que j'ai accompli cette année".

"J'ai trimé pour revenir à ce niveau. Mais tout est venu de moi. Je n'ai rien volé", ajoute la Lausannoise, qui a fêté ses 25 ans en juin. Son objectif à court terme est-il de retrouver le top 50? "Ce n'est pas très ambitieux", coupe-t-elle. "Ce n'est même pas un premier pas".

"Je n'ai pas de but chiffré. L'objectif est de parvenir à exploiter au maximum mon potentiel, et je ne sais pas où se situent mes limites", explique Timea Bacsinszky, qui affrontera la Néerlandaise Kiki Bertens (WTA 84) au 1er tour à New York. "J'avais atteint le 37e rang (réd: en juin 2010), et je suis une joueuse plus complète. Je ne veux pas paraître présomptueuse, mais je pense être capable d'améliorer mon meilleur classement".

"Pourquoi ne pas rentrer dans le top 20?", se demande même la Vaudoise, qui estime avoir le temps et les moyens de remplir cet objectif. "Je n'ai pas l'intention de jouer jusqu'à 40 ans, mais Kimiko Date-Krumm (réd: 43 ans, no 4 mondial en 1995 qui a commencé une deuxième carrière en 2008) démontre que nous avons tous des ressources insoupçonnées. A moi de faire en sorte d'exploiter au mieux les miennes".

Timea Bacsinszky a donc retrouvé joie de jouer et ambition sous la férule de Dimitri Zavialoff, ancien coach de Stan Wawrinka qui s'occupe d'elle depuis juillet 2013. "Nous avons beaucoup travaillé physiquement et techniquement. J'utilise ainsi désormais beaucoup le slice, ce qui n'était pas le cas auparavant. Mon jeu est plus complet, moins stéréotypé".

Ne regrette-t-elle pas de ne pas avoir évolué plus vite? "Honnêtement, non! J'étais une écorchée vive, et j'ai dû apprendre à trouver ma place. Mon entourage ne m'a sans doute pas permis d'ouvrir les yeux et de sortir le meilleur de moi-même, même si mes anciens entraîneurs m'ont beaucoup apporté", précise-t-elle. "J'ai pu retirer du positif de tout ce qui m'est arrivé. Même de ma blessure au pied (réd: qui l'avait tenue éloignée des courts entre avril 2011 et février 2012). Je me connais désormais mieux. J'ai changé, sur et en dehors du court".

Votre publicité ici avec IMPACT_medias