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Encore un point à jouer, et les 18 400 spectateurs de Palexpo peinent à se rasseoir. Pour peu, ils seraient tous restés debout. Federer sert, Fognini faute, le public exulte, Roger bondit jusque dans les bras de Severin Lüthi. Exquise délivrance. Roger Fede rer a pratiquement tout vécu dans sa riche carrière. Tout sauf, une finale de Coupe Davis. Anoma lie réparée. Le Bâlois n'a pu cacher son émotion durant ce week-end genevois. Vendredi déjà, au moment de l'hymne national, lèvres murmurantes et yeux humides, brillants. " Je vis très inten sément ce moment ", dira-t-il. Hier, son saut de cabri, sa joie de ga min, une fois la balle de match jouée, renforça ce sentiment.
La Suisse disputera sa deuxième finale de Coupe Davis. L'his toire, si chère au "Maître", s'écrit à l'encre de leurs coups de génie, ponctuée par un talent énorme. Vingt-deux ans après l'associa tion...