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Coupe Davis: la France mène 2-0 dans sa demi-finale face à la République tchèque

Tsonga et Gasquet ont remporté leur match face aux Tchèques et la France mène 2-0 dans sa demi-finale. Si la Suisse l'emporte, on assisterait donc à un duel fratricide pour l'octroi du Saladier d'argent.

12 sept. 2014, 15:15
Richard Gasquet a littéralement balayé Tomas Berdych, offrant un premier point à la France.

Rien ne s'oppose vraiment à la qualification de la France pour la finale de la Coupe Davis. Les Tricolores mènent 2-0 devant la République tchèque sur la terre battue de Roland-Garros.

Après la victoire 6-3 6-2 6-3 de Richard Gasquet devant Tomas Berdych, Jo-Wilfried Tsonga a battu Lukas Rosol en trois sets, 6-2 6-2 6-3. La marge avec laquelle les deux "Mousquetaires" se sont imposés interdit presque aux Tchèques tout espoir de renverser la situation.

Doubles tenants du titre, les Tchèques ne sont pas parvenus à ajuster leur jeu à la terre battue au lendemain de la tournée américaine. La plus vive déception est venue de Tomas Berdych, incapable de trouver la parade devant les variations de Gasquet. Quant à Rosol, il ne s'est pas procuré une seule balle de break dans son match perdu en seulement 91 minutes.

Le capitaine Arnaud Clément avait préféré ménager Gaël Monfils, usé mentalement après sa folle épopée à l'US Open, où il avait cédé en quart de finale face à Roger Federer après avoir eu deux balles de match. Le choix s'est révélé payant. Concentré et agressif du début à la fin, Gasquet a d'abord écoeuré Berdych "pas prêt" comme il l'a dit lui-même, en un peu plus de deux heures.

Gasquet se lâche

Le Biterrois, capable de se sublimer ou, à l'inverse, de se dérober devant l'enjeu, a parfaitement assumé ses responsabilités. Les spectateurs du court Philippe-Chatrier ont vibré devant son tennis de rêve et ses revers miraculeux, qui ont posé de grosses difficultés à son adversaire.

D'habitude plutôt réservé sur le court, Gasquet s'est laissé aller à des manifestations de joie, s'agenouillant sur le Central en agitant les bras, poings serrés, après la balle de match. "C'est un gros match pour moi, l'une de mes victoires les plus importantes, s'est-il réjoui. C'est fabuleux de gagner ici, en demi-finale de Coupe Davis, sur le central de Roland-Garros. Tu ne peux pas rêver mieux, ce n'est pas possible."

Tsonga s'est montré encore plus expéditif que son compatriote en matant Lukas Rosol, hors sujet, en 1h31. "La victoire de Richard m'a permis de jouer détendu. Pour moi, la clé a été ce match entre Richard et Tomas", a-t-il souligné.

Quel double?

Les Français devront finir le travail lors du double samedi pour s'éviter un éventuel retour des Tchèques. "Ce sont des joueurs orgueilleux. Demain (samedi), ils vont arriver avec un instinct de survie comme celui que nous avons pu avoir en quart de finale contre l'Allemagne", prévient Arnaud Clément.

Le capitaine tricolore n'a pas encore choisi sa paire, va encore réfléchir à celle qu'il alignera. Il bénéficie de trois options possibles avec Gasquet, Tsonga et Julien Benneteau, vainqueur du double en juin lors des Internationaux de France.

Les 21, 22 et 23 novembre prochain, la France aurait l'avantage du terrain si la finale l'oppose à la Suisse. En revanche, elle la jouera en Italie si la "Squadra Azzurra" s'impose à Palexpo.

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