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Face à un solide Bellucci, Federer passe en quart

Le no 1 mondial s'est hissé en quart de finale des Swiss Indoors de Bâle. Face à un solide Bellucci, Roger Federer a dû batailler ferme pour l'emporter 6-3 6-7 (6/8) 7-5, avec un break dans l'ultime jeu.

25 oct. 2012, 07:18
Federer a eu beaucoup de peine à retourner le coup droit imparable de Belluci.

Le show de Roger Federer bat toujours son plein à Bâle. Le no 1 mondial s'est hissé en quart de finale des Swiss Indoors à l'issue d'un match de toute beauté.

Le Bâlois a cueilli une 27e victoire de rang en indoor, une 12e à la Halle St-Jacques, en s'imposant 6-3 6-7 (6/8) 7-5 devant Thomaz Bellucci (ATP 34). Même si le double champion de Gstaad a été victime d'une programmation bien critiquable avec un premier tour conclu après minuit la veille, Roger Federer mérite toutes les louanges. Face à ce gaucher qui témoigne d'un réel punch à l'échange et qui lui avait déjà ravi un set en février dernier sur la route de son titre à Indian Wells, il a réussi des coups extraordinaires pour le plus grand bonheur d'un public bien sûr conquis.

Un immense respect

Le fait de n'avoir concédé que deux balles de break sur l'ensemble de la partie, deux balles qu'il a sauvées à 5-3 au premier set, témoigne de son degré de forme. A 24 ans, Bellucci n'est peut-être plus un espoir mais son tennis impose un immense respect. Son coup droit est vraiment une arme redoutable.

Il reste à Bellucci à gagner en rlâchement dans les moments clés. Dimanche à Moscou, sa nervosité lui avait joué un mauvais tour en perdant une finale contre Andreas Seppi après avoir pourtant servi à deux reprises pour le gain de la rencontre. Mercredi à Bâle, il a craqué à 6-5 sur son service dans la dernière manche. Il n'a pas su "occulter" la double-faute commise à 15-0 qui a laissé une ouverture à Roger Federer. Une ouverture de trop. Le Bâlois pouvait conclure sur sa première balle de match après 2h04' de jeu. Depuis sa finale perdue en 2009 contre Novak Djokovic, il n'avait plus livré un match aussi "compliqué" à St-Jacques.

"Je n'ai pas eu de réussite à la relance. Son kick sur le coup droit quand il servait à égalité m'a énormément gêné", soulignait Roger Federer. Pour le quintuple tenant du titre, la clé fut la patience. "Il fallait aussi rester calme, ajoute-t-il. On sait sur le Circuit que Bellucci peut craquer parfois dans les moments chauds. On l'a vu dimanche à Moscou. Cela avait également été le cas lors de notre match à Indian Wells. Je me disais: allons voir ce qu'il va faire à 4-4 ou à 5-5 au troisième set". Grâce à sa maîtrise sur ses jeux de service, Roger Federer est parvenu à entraîner le Brésilien vers ces cimes où l'oxygène se fait rare.

Paire ou Kubot

Vendredi en quart de finale, Roger Federer sera opposé au vainqueur du match entre le Français Benoît Paire (ATP 46) et le Polonais Lukasz Kubot (ATP 67), qui est issu des qualifications. Deux joueurs qu'il n'a encore jamais affrontés. Et qui ne devraient pas être aussi menaçants que Bellucci. "J'aimerai rencontrer Paire, glisse Federer. Je le connais un peu en dehors du court. C'est un garçon que j'apprécie".

Sans doute moins brillant mais tout aussi méritant que Bellucci, Henri Laaksonen (ATP 345) est lui aussi tombé avec les honneurs. Battu 6-2 7-5 par Paul-Henri Mathieu (ATP 101), le nouvel espoir suisse a offert la réplique espérée. Seulement, la barre était top haut pour lui avec un Mathieu extrêmement affûté. Laaksonen trouvera la semaine prochaine au Challenger de Genève un contexte plus propice pour s'exprimer vraiment.

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