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Federer évoque son amour du jeu

"Il n'y a personne qui aime autant ce sport que moi !" On le croit volontiers. A 30 ans passés, Roger Federer, malgré tous les records qu'il possède, n'est pas rassasié.

28 nov. 2011, 11:28
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Au soir de son sixième sacre au Masters et après avoir récupéré la 3e place du classement ATP, Roger Fededer déclare son amour du jeu avec la fougue d'un novice. Il brûle d'entamer une année 2012 qu'il annonce "royale". "Les quatre meilleurs joueurs du monde, Novak Djokovic, Rafael Nadal, Andy Murray et moi, partiront sur la même ligne. Tous les quatre, nous pouvons gagner un titre du Grand Chelem. Et derrière nous, la concurrence sera extrêmement relevée. Vingt à vingt-cinq joueurs sont capables de brouiller les cartes".

Malgré sa fin de saison de rêve - il a gagné les dix-sept derniers matches qu'il a livrés -, Roger Federer refuse d'endosser l'étiquette de l'homme à battre. "Djokovic et Murray ont été blessés ces dernières semaines mais ils auront pleinement récupéré d'ici l'Open d'Australie, assure-t-il. Quant à Rafa, il demeure malgré tout une menace, un joueur capable de s'imposer sur n'importe quelle surface".

Jamais réellement en danger

A la recherche d'un titre du Grand Chelem depuis bientôt deux ans, Roger Federer a, malgré la prudence de son discours, repris la main. A Bâle, Paris-Bercy et à Londres, sa maîtrise fut presque totale. A aucun moment lors de ses trois tournois, il n'a été véritablement en danger. Dimanche à Londres face à Jo-Wilfried Tsonga, il a su parfaitement rebondir après la perte du deuxième set. Il avait, faut-il le rappeler, servi pour le gain de la partie à 5-4 avant de bénéficier d'une balle de match au jeu décisif. Au troisième set, il ne devait perdre que trois points sur ses cinq jeux de service.

"J'ai perdu cette année quelques matches d'extrême justesse. Je suis heureux d'avoir trouvé ce soir (réd: dimanche) le moyen de reprendre le contrôle de cette finale, explique-t-il. Si j'avais pu y parvenir de la même manière sur un ou deux autres matches, cette année 2011 aurait été... phénoménale". Il pense bien sûr à cette demi-finale de l'US Open perdue devant Novak Djokovic malgré ses deux balles de match. Et surtout à la finale de Roland-Garros contre Rafael Nadal. "La défaite la plus amère de l'année, glisse-t-il. Battre Rafa en finale de Roland-Garros aurait été une performance extraordinaire". Le défi ultime en quelque sorte.

Retrouver de la fraîcheur mentale

A Londres, Roger Federer est revenu sur l'importance de cette pause qu'il s'est accordée au lendemain du barrage de Coupe Davis contre l'Australie. "M'arrêter six semaines a été la meilleure décision de l'année, explique-t-il. J'ai pu prendre le temps de chasser les doutes qui avaient pu m'envahir après l'US Open. J'ai parlé avec mon team, avec ma femme. L'important était de retrouver une certaine fraîcheur sur le plan mental. De me projeter déjà vers 2012 qui sera une saison particulière avec le tournoi olympique à Wimbledon".

En s'imposant dimanche, Roger Federer est devenu le seul recordman des victoires au Masters, surpassant Ivan Lendl et Pete Sampras. A ses yeux, ce nouvel exploit ne fait toujours pas de lui le meilleur joueur de tous les temps. "Je ne crois pas que je puisse affirmer être meilleur que Sampras ou Lendl, lâche-t-il. Ils font partie des plus grands. Je suis tout simplement fier que l'on puisse me comparer à de tels joueurs".

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