L'équilibre ne tient qu'à un fil, insoutenable fragilité condui sant - en moins de 48 heures - d'un optimisme béat à une inquié tude béante. Les récitals, laissant au gurer le meilleur, puis le forfait en finale du Masters, laissant présa ger le pire. Le dos de Federer, son talon d'Achille, monopolise tou tes les discussions. D'aucuns s'exaspèrent. " On dirait la cuisse de Zidane en 2002 ", peste une consoeur tricolore.
Les points d'interrogation perdurent. Hier, les Suisses ont dé couvert l'arène immense du Stade Pierre Mauroy appelée à devenir le court des miracles. Stan Wawrinka a tapé avec Michael Lammer, sous l'oeil de Severin Lüthi. Puis Marco Chiudinelli les a rejoints, pour un travail de double sous la direction de Da vid MacPherson, l'entraîneur des frères Bryan (ATP 1). L'Australien effectue une pige, vient apporter son expérience, un coup de poker. "Seve", bonnet gris arrimé sur la tête...