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Federer rejoint Djokovic en finale

Il ne fallait pas enterrer Roger Federer ! Au lendemain de sa défaite contre Juan Martin Del Potro, le Bâlois a frappé un grand coup en demi-finale du Masters face à Andy Murray.

11 nov. 2012, 22:42
Roger Federer lors de la demi-finale du Masters de Londres face à Andy Murray.

Donné battu devant l'Ecossais contre lequel il restait sur deux défaites sans appel en finale des Jeux olympiques (6-2 6-1 6-4) et au Masters 1000 de Shanghaï (6-4 6-4), Roger Federer a rappelé qu'il demeurait dans la course. Il s'est imposé 7-6 (7/5) 6-2 pour obtenir le droit de défier Novak Djokovic lundi soir (21h00 sur RTS deux). Face au no 1 mondial, le Bâlois visera un septième titre dans le tournoi des Maîtres, un troisième de rang à Londres.

Le gain du premier set fut presque inespéré pour Roger Federer. Il avait commencé par céder d'entrée son service en commettant quatre erreurs directes. A 3-1 0-30 sur son engagement, il fut ensuite au bord du K.O. Il pouvait toutefois gagner ce cinquième jeu pour rester dans la roue de l'Ecossais. A 4-3 30-30, il bluffait Murray en suivant pour la première fois son retour au filet. La balle de break qui récompensait ce coup d'audace était la bonne. Après être passé à deux points du set à 5-4 15-30, Federer raflait la mise au jeu décisif en poussant Murray à la faute en coup droit à 5/4 et en revers à 6/5 sur sa seconde balle de set.

L'exécution du Maître, annoncée un brin prématurément, n'a donc pas eu lieu. La seconde manche a même tourné à la démonstration. Face à un adversaire qui n'a servi que 43 % de premières balles, Roger Federer s'est promené. Il signait un premier break au troisième jeu après avoir été pourtant mené 40-0. Dégoûté d'avoir laissé filer ce match d'une manière presque incompréhensible devant son public, Andy Murray devait boire le calice jusqu'à la lie. A 4-2 30-30, il était à nouveau surpris par un "chip and charge" de Roger Federer avant d'être crucifié sur la balle de break par un passing de revers de toute beauté. Un dernier coup droit le long de la ligne donnait quelques instants plus tard la victoire à Roger Federer après 1h34' de match. Une victoire cinglante qu'aucun bookmaker londonien n'avait osé pronostiquer.
 

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