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Journal de bord à Roland-Garros : la pluie s'est invitée Porte d'Auteuil

Vivez les Internationaux de France en compagnie d'un de nos envoyés spéciaux. Il vous raconte cette journée.

03 juin 2017, 19:52
/ Màj. le 03 juin 2017 à 20:28
Les employés du stade bâchent les courts de Roland-Garros.

La pluie pointait le bout de son nez aujourd'hui à Roland-Garros. Attendues en début d'après-midi, les premières intempéries arriveront finalement en fin de journée, forçant l'organisation du tournoi à suspendre officiellement la journée à 19h.

Sur le Chatrier, les français Richard Gasquet et Gaël Monfils se dirigeaient vers un tie-break dans le premier set. Gasquet reprendra au service demain, mené 6-5. Le vainqueur de cette rencontre affrontera Stan Wawrinka lundi en 1/8e de finale. Avec un jour de repos en moins.

Le Vaudois, lui, a réussi à se défaire du piège Fabio Fognini quelques minutes avant que la pluie ne fasse son apparition. Une chance pour Stan, qui n'aurait sans doute pas apprécié de terminer cette rencontre demain.

Plus tôt dans la journée, l'Espagnol Fernando Verdasco n'a fait qu'une bouchée de Pablo Cuevas. Andy Murray, qui a sorti l'Argentin Juan Martin Del Potro en trois sets, et Marin Cilic seront également au rendez-vous des huitièmes de final.

 

 

Une journée très fréquentée

Le samedi et le dimanche du premier week-end des Internationaux de France constituent les journées les plus fréquentées de la quinzaine. Les billets pour les courts principaux étant vendus à des prix proches de la centaine d'euros l'unité, de nombreuses familles privilégient les billets abordables donnant accès aux courts annexes. Quelques matchs des tableaux de simple y sont encore disputés.

Sitôt arrivés, les enfants partent chasser une rencontre avec leurs idoles. Ils parcourent les terrains annexes à la recherche d'autographes. À midi, le court numéro 4 affiche complet. Rafael Nadal est à l'entraînement avec Carlos Moya. Il passera de longues minutes à signer les divers t-shirts, balles ou posters de ces jeunes fans de tennis.

Sur le court numéro 5, c'est Stanislas Wawrinka qui révise ses gammes avant son troisième tour. "Stan, on est de Lausanne, on peut faire un selfie ?" peut-t-on entendre au bord du terrain à la fin de son entraînement. Le Vaudois n'hésite pas à poser avec ce groupe de Lausannois, venus à Paris pour l'occasion.

 

Retour sur un exploit 

Dans le centre de presse, les journalistes attendent des nouvelles officielles de l'équipe météo. Certains profitent de terminer leur papier de la journée, d'autres se réjouissent de pouvoir quitter leur bureau à temps pour la finale de la Ligue des Champions alors que les derniers se sont donnés rendez-vous au bar pour un break bien mérité.

Deux journalistes Belges préfèrent se remémorer leurs meilleurs souvenirs ici à Paris. Sur leur écran d'ordinateur, ils revivent les exploits de leur compatriote Filip Dewulf en 1997. Le Belge, classé 122ème mondial et issu des qualifications, avait réussi l'exploit d'atteindre le dernier carré en se payant le scalp de Alex Corretja et Manus Norman, deux grands favoris du tournoi parisien. Il avait terminé la compétition avec ses polos blancs, destinés au tournoi de Wimbledon, n'ayant plus de tenues propres à disposition.

Une de ces belles histoires, qui font le charme de Roland-Garros.

 

 

 

 

 

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