C'est sur la ligne dix du métro parisien que l'édition 2017 de Roland-Garros a commencé ce matin. Le public, les bénévoles, les journalistes, tous, ou presque, partagent la même route depuis le centre de Paris.
Tenue de sport enfilée et sac de tennis au dos, il y a aussi Victor, qui est un sparring partner. Il fait partie de ces joueurs retenus par l'organisation du tournoi comme partenaires d'entraînement pour les joueurs engagés dans le tableau principal. Pour lui, ce n'est ni palace, ni chauffeur. Mais le métro au petit matin, comme tout parisien.
Quinze minutes de marche séparent la station de métro Porte d'Auteuil de l'entrée de Roland-Garros. Il faudra passer consécutivement deux contrôles de sécurité, l'un pour les sacs, l'autre pour une fouille au détecteur de métaux. La sécurité est sans aucun doute l'un des enjeux majeurs de ces Internationaux de France 2017.
Arrivé porte I, le centre d'accueil de la presse et ses formalités administratives forment le dernier passage obligatoire avant l'accès aux installations réservées aux médias. Celles-ci sont annexées au court Philippe-Chartier.
Premiers échanges sur l'ocre parisien
Il n'est que 09h et les portes ne sont pas encore ouvertes au grand public. Mais déjà, l'excitation se fait ressentir. Sur le court 17, Timea Bacsinszky révise ses gammes avant son premier tour prévu à 11h sur ce même court. Elle ne fera qu'une bouchée de l'Espagnole Sorribes Tormo (WTA 84) 6/1 6/2 un peu plus tard dans la matinée.
En début d'après-midi, la presse a rendez-vous avec Stanislas Wawrinka pour une traditionnelle conférence de presse d'avant tournoi. Il nous avoue ô combien sa victoire obtenue hier au Geneva Open lui a permis de refaire le plein de confiance. On le sent décontracté et serein. Il ne connaît pas son adversaire du premier tour mais il suivra les conseils tactiques de son ami Benoît Paire, lui qu'il l'a affronté il y a peu.
"#RG15 was probably the tournament I played the best tennis [of my career]. I was playing really strong... I was feeling really good." pic.twitter.com/yO14Teid2q
— Roland-Garros (@rolandgarros) 28 mai 2017
Pendant ce temps là, c'est la première surprise sur le court Philippe-Chartrier. L'Allemande Angelique Kerber vient d'être sortie en deux petits sets par la Russe Ekaterina Makarova (WTA 40). Une saison sur terre battue à oublier pour la numéro une mondiale.
— francetv sport (@francetvsport) 28 mai 2017
Roland-Garros, une ambiance à part
La chaleur étouffante n'a pas découragé le public qui s'est déplacé en masse pour cette première journée. Ce dimanche, les fameuses "olas" raisonnent déjà dans les allées de Roland-Garros. Notamment en provenance du court Suzanne Lenglen, où l'un des favoris de cette édition, l'Autrichien Dominic Thiem, s'est défait facilement de l'imprévisible Australien Bernard Tomic.
— Roland-Garros (@rolandgarros) 28 mai 2017
En attendant la suite du programme, le public chambre Michel, un technicien responsable de l'arrosage des courts qui s'amuse à rafraîchir les foules installées dans les gradins. À la sortie du court, Nelson Monfort lui est au micro pour le traditionnel interview d'après-match avec l'heureux vainqueur Thiem. Nous voilà rassurés. Quand Nelson entre en scène, Roland-Garros a vraiment débuté.
Pour terminer la journée, Julien Benneteau a poussé le talentueux Lucas Pouille dans ses derniers retranchements mais s'incline finalement en cinq sets dans ce choc tricolore. Il promet de faire de son mieux pour revenir mais il quittera le court ému, en regardant longuement son jeune fils Ayrton installé dans les tribunes. Comme pour lui dire de regarder une dernière fois son papa fouler le Philippe Chartrier.
C'est aussi ça Roland-Garros. De belles émotions.
Grosse émotion pour @julienbenneteau qui recueille une belle ovation du public #RG17 pic.twitter.com/gKtNZqQJdN
— Eurosport.fr (@Eurosport_FR) 28 mai 2017