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Masters: pas de hat-trick pour Roger Federer

Roger Federer ne signera pas le hat-trick à la O2 Arena de Londres. Double tenant du titre, il a abandonné sa couronne du Masters à Novak Djokovic.

13 nov. 2012, 07:12
Roger Federer s'est incliné en deux sets face au n°1 mondial Novak Djokovic.

Le no 1 mondial s'est imposé 7-6 (8/6) 7-5 devant la Bâlois en finale pour cueillir son deuxième Masters, quatre ans après son succès à Shanghaï devant Nikolay Davydenko. A chaque fois dans les cordes dans les deux sets, le Serbe a forgé sa victoire en s'appuyant sur sa meilleure arme: sa haine viscérale de la défaite.

Déjà cette semaine contre Andy Murray, Tomas Berdych et Juan Martin Del Potro, Nole avait su retourner des situations qui semblaient fort compromises. Contre Federer, il fut à cinq reprises à deux points de perdre le premier set avant de sauver deux balles d'égalisation à une manche partout lorsqu'il fut mené 5-4 40-15 dans le second.

On peut être mené un set à rien après avoir pourtant remporté treize des quinze premiers points du match ! Roger Federer en a fait l'amère expérience à la O2 Arena. Malgré un départ canon, le Bâlois devait laisser le gain de la première manche à son adversaire. Avec ses trois fautes directes en revers et une première balle en panne (2 sur 7), il n'a pas su témoigner de toute la rigueur voulue dans ce tie-break.

Federer rate le coche

Roger Federer a eu l'immense mérite de repartir au combat avec une ardeur décuplée. Et pourtant il ne devait pas ignorer qu'il n'avait jamais battu Djokovic après avoir perdu le premier set... Il pouvait ravir d'entrée le service de Djokovic sur sa quatrième balle de break.

Plus offensif que lors de la première manche, le Bâlois pouvait conserver ce break d'avance jusqu'à 5-4. Dans ce fatidique dixième jeu, il a mené 40-15 avant de perdre les quatre points suivants sur quatre fautes directes. Quel gâchis !

Djokovic pouvait ensuite reprendre le commandement pour mener 6-5 et placer Federer le dos au mur. Dans ce douzième jeu, l'homme aux 17 titres du Grand Chelem et au 6 Masters ratait deux coups droits et un revers avant de voir sur la balle de match filer le long de la ligne un passing imparable en revers de Djokovic. Une balle de match gagnée avec un certain panache.

Cette finale, annoncée tout simplement comme un "blockbuster", n'a pas tenu ses promesses. Les no 1 et 2 n'ont pas vraiment évolué à leur meilleur niveau. Le Serbe et le Suisse sont apparus un brin émoussés pour ce dernier match de l'année.

On aurait aimé davantage d'audace de la part de Roger Federer. Tenter de battre Djokovic depuis la ligne de fond est un pari hasardeux. Pourquoi n'a-t-il pas tenté une seule fois le "chip and charge" qui avait si bien abusé Andy Murray la veille sur deux points cruciaux ?

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