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Moins de pression pour Federer

Le numéro 6 mondial Roger Federer ne voit pas d'un mauvais oeil le fait d'être outsider face à Rafael Nadal (no 1), qu'il affrontera en demi-finale du Masters. "La pression sera moindre sur mes épaules" a-t-il affirmé.

09 nov. 2013, 20:59
Roger Federer assume le fait d'être un outsider face à Rafael Nadal.

"Les circonstances sont particulières étant donné ce qu'il a vécu et ce que j'ai vécu cette saison. Le fait de pouvoir jouer de manière libérée est ce dont j'ai besoin pour pouvoir élever mon niveau de jeu", précisait le sextuple vainqueur du Masters, qui estime qu'il doit avant tout récupérer sur le plan mental après sa bataille livrée en trois sets face à Juan Martin Del Potro samedi.

"D'éventuelles douleurs physiques passent au second plan désormais. La saison est pratiquement terminée. Je vois la lumière au bout du tunnel. J'ai encore deux matches à jouer au maximum. L'envie de bien faire est là, et je me réjouis de disputer cette demi-finale", poursuivait le Bâlois de 32 ans, qui pensait depuis le début du tournoi que son affrontement avec Juan Martin Del Potro allait être décisif dans l'optique d'une qualification.

L'Argentin estimait que l'issue de cette première demi-finale dépendrait grandement de Roger Federer. "Il faudra voir comment Roger récupérera sur le plan physique", lâchait le vainqueur de l'US Open 2009. "On sait tous que Rafa est un métronome. Roger est capable d'évoluer à un plus haut niveau par moments, mais il peut aussi commettre de nombreuses fautes", précisait-il.

Roger Federer ne partageait que partiellement cet avis. "Rafa s'est montré un peu trop passif depuis le début de la semaine. Je suis sûr qu'il cherchera à prendre l'initiative", expliquait le Bâlois. "J'aurai un rôle à jouer, mais Rafa est capable d'enchaîner les bons coups et les jeux. Il possède un talent extraordinaire, et n'est pas no 1 mondial pour rien".

Ose-t-il imaginer une finale face à Stanislas Wawrinka, qui défiera Novak Djokovic dimanche soir? "Restons réalistes, nous ne sommes pas favoris. Mais ce serait déjà incroyable si l'un de nous deux se hissait en finale. Mais si nous nous qualifions tous les deux, ce serait tellement extraordinaire que le résultat de la finale importerait peu", concluait Roger Federer.

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