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Rencontre avec Pascal Droz, la voix romande du tennis

Le commentateur sportif vedette de la RTS raconte son quotidien à Roland-Garros et nous livre ses pronostiques pour le titre dimanche prochain.

02 juin 2017, 18:38
/ Màj. le 02 juin 2017 à 19:40
La vue sur le court Philippe Chartrier depuis les cabines de commentateurs.

En marge des Internationaux de France, Pascal Droz m'a reçu sur la terrasse du container qui abrite les infrastructures de la télévision suisse romande pendant la quinzaine. Ici, le commentateur est un peu comme à la maison. "C'est mon dix-neuvième Roland-Garros" glisse-t-il. C'est d'ailleurs à Paris qu'il garde son meilleur souvenir en vingt-cinq ans de carrière. Le sacre de Roger Federer en 2009. Un match, parmi tant d'autres, que de nombreux Suisses romands ont vécu en sa compagnie devant leur poste de télévision.  

Faire vibrer les téléspectateurs romands, il en rêvait dans la cour d'école déjà. La persévérance et la passion l'amèneront jusqu'à l'antenne en 1993, une année après être rentré en stage à la TSR (aujourd'hui rebaptisée RTS). Deux qualités que le Genevois préconise pour tout aspirant journaliste. "Mais il faut aussi un peu de chance. Être au bon endroit, au bon moment" admet-il. 

Le quotidien en Grand Chelem 

Sa journée ordinaire débute généralement deux heures avant la prise d'antenne. Le temps de mettre en place et tester la liaison avec la régie à Genève mais également de préparer les matchs à commenter. "Avec les années, je commence quand même à bien connaître les joueurs donc la préparation devient un peu plus facile" reconnaît le journaliste. 

À Roland-Garros, où quatorze personnes composent l'équipe de la télévision suisse romande, il y a également des reportages à préparer pour l'émission du soir. Le programme est très chargé. "Dans certains tournois du Grand Chelem, les journées peuvent être très longues avec une prise d'antenne dans la matinée et des matches qui se terminent tard dans la nuit". Quand on aime, on ne compte pas. 

"Un plaisir énorme"

Quand on lui demande de se remémorer un moment qui l'a marqué dans sa carrière, il parle de sa rencontre avec Pat Rafter, l'idole de sa jeunesse qu'il a eu l'occasion d'interviewer. Des mauvais souvenirs, il n'en a pas. "Je prends tellement de plaisir qu'il est difficile de se rappeler un mauvais moment". Il admettra toutefois que la défaite de Federer aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004, alors que le Suisse était numéro un mondial et grandissime favori, avait été difficile à digérer. 

Après tant d'années à commenter les matches du Bâlois, on sent une certaine admiration pour le jeu du récent vainqueur de l'Open d'Australie. "Quand Federer arrêtera, le tennis va perdre en qualité. Il y en a malheureusement trop peu qui varient autant que lui." déplore-t-il. Il reproche notamment aux joueurs actuels un tennis défensif et peu attractif. Difficile de lui donner tort. Le Genevois apprécie toutefois le jeu de l'Allemand Dominic Thiem, qu'il voit capable de barrer la route à Rafael Nadal ici à Paris. 

Et Stan, alors ? "Il est serein et décontracté, je le sens bien. Je le vois bien aller au bout". Le rendez-vous est donc pris avec les romands dimanche prochain. 
 

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