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Roger Federer: «Je suis prêt»

«Mon dos est guéri. Je suis prêt pour cet Open», expliquait hier Roger Federer, juste après avoir s'être livré, pour la première fois depuis son arrivée à Melbourne, sans retenue à l'entraînement. «Les jours précédents, je n'avais pas pu me défaire d'une certaine appréhension», avoue le Bâlois qui s'est blessé au dos lors du tournoi de Doha.

15 janv. 2012, 09:58
Je m'estime parfaitement affûté», a affirmé le Bâlois.

Le Bâlois affirme qu'il a pris au Qatar «l'unique décision qui s'imposait» en déclarant forfait pour sa demi-finale contre Jo-Wilfried Tsonga. «Il ne s'agissait que du premier tournoi de  l'année, lâche-t-il. Ce n'était pas une finale. J'étais déjà sous anti-inflammatoires depuis deux jours». 

«Je m'estime parfaitement affûté» 

En arrivant à Melbourne Park où il s'est imposé à quatre reprises, Roger Federer a retrouvé un revêtement qu'il juge trop lent. «Il faudra varier les effets et bien construire ses points, dit-il. Je trouve dommage de jouer sur un court dur aussi lent. Mais cela ne me dérange pas outre mesure. J'ai obtenu de grands résultats sur de tels revêtements. Le fait que l'aspect physique entrera en ligne de compte ne me déplaît pas. Je m'estime parfaitement affûté». 

Roger Federer partage l'avis unanime: Novak Djokovic, le tenant du titre, part avec une longueur d'avance. «Les conditions de jeu sont taillées pour lui ici, explique-t-il. Ses résultats de l'an dernier plaident également en sa faveur». Il n'oublie toutefois pas de préciser que Djokovic n'est pas seul au monde. «Les quatre meilleurs vont continuer à très bien jouer au tennis. La question est de savoir lequel jouera le mieux», glisse-t-il. 

Enfin, Roger Federer avoue n'avoir pas vu le temps filer depuis son dernier titre du Grand Chelem, il y a deux ans à Melbourne. «Cette victoire contre Murray ne me paraît pas loin, lâche-t-il. Les années sur le Circuit passent très vite. Je sais que je n'ai plus gagné un tournoi majeur depuis janvier 2010. Mais je sais aussi que je continue à très bien jouer au tennis. Sinon, je serai largué au classement». 

Coupe Davis: l'année où jamais

Le Bâlois assure aborder, malgré sa blessure à Doha, cette année 2012 dans les meilleures dispositions. Une année particulière avec les Jeux olympiques à Wimbledon et un retour en Coupe Davis qui suscite tant de promesses. Même s'il se contente de souligner que  «la Coupe Davis est son objectif principal», Stanislas Wawrinka n'est pas loin de croire que c'est l'année où jamais pour l'équipe de Suisse.


«Pourquoi Roger aurait-il modifié son approche par rapport à la Coupe Davis pour ne jouer que le premier tour», s'interroge le Vaudois. Depuis le match en Roumanie en 2004, Federer n'a plus disputé un seul premier tour du Groupe mondial. «Il aurait pu rester fidèle à sa ligne de conduite: ne jouer que le barrage», poursuit Stan. 

Mais avec une Espagne sans Rafael Nadal et David Ferrer, une Serbie sans doute privée de Novak Djokovic, le Bâlois a compris que l'occasion est trop belle pour la laisser passer. Que l'écueil le plus difficile ne sera pas le premier tour de Fribourg contre les Etats-Unis ou même une éventuelle finale à domicile contre l'Argentine mais bien ce quart de finale à l'extérieur contre le vainqueur de Canada - France, les 6, 7 et 8 avril prochains. Si la Suisse le gagne, le plus dur sera fait. 

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