Trois mois qui changent tout! En gagnant vingt-cinq des vingt-huit matches qu'il a disputés depuis les trois coups de Roland-Garros le 27 mai, Roger Federer a bien raison de parler d'un " été magique ". Même s'il fut entaché par ses défaites contre Novak Djokovic à Roland-Garros, Tommy Haas à Halle et Andy Murray en finale des JO, cet été 2012 restera comme l'un des plus beaux de sa carrière. Avec le gain d'un 17 e titre du Grand Chelem et d'une nouvelle médaille aux Jeux, sans oublier bien sûr la reconquête de la place de n°1 mondial, le Bâlois a ajouté de nouvelles pages glorieuses à sa légende. Elles ne seront pas les dernières tant sa maîtrise actuelle sur le jeu est immense.
A 31 ans, le Bâlois n'a, en effet, peut-être jamais été aussi fort. Gagner un Masters 1000 sans concéder un seul break en cinq rencontres comme...