Roger Federer avait remportée cette finale 2014 6-2 6-2 sans trembler une seule seconde face à David Goffin. Une année plus tard, la donne a quelque peu changé. Le Belge s'est parfaitement "établi" dans le cercle des vingt meilleurs joueurs du monde - il est actuellement dix-septième - et la perspective de disputer le mois prochain à Gand la finale de la Coupe Davis contre la Grande-Bretagne lui donne des ailes.
Pour sa part, Roger Federer ne témoigne pas de la même explosivité qu'en 2014. Même s'il a réussi des coups magnifiques, notamment au sixième jeu du troisième set pour obtenir un break qui devait sceller l'issue de la rencontre, le Bâlois n'a pas entièrement convaincu. "Heureusement, j'ai mieux servi au troisième set", se félicitait Roger Federer. "J'ai davantage cherché son coup droit." A la relance, il a eu l'immense mérite de se battre sur tous les points. Il a ainsi signé un premier break alors qu'il était mené 30-0. Il s'est efforcé de contraindre Goffin à taper un coup de plus, souvent le coup de trop.
Son premier tour de mardi contre Mikhaïl Kukuhskin a peut-être été un leurre en raison de la faiblesse de l'adversaire. Avec Kohlschreiber et Goffin, il a rencontré deux hommes d'un autre calibre que le Kazakh. Avec l'Américain Jack Sock (ATP 29), il affrontera un joueur de 23 ans qui tape très fort dans la balle et qui aura sans doute laissé ses complexes aux vestiaires pour se lancer résolument dans la bataille. Face à un adversaire dont la nuit, avec son quart de finale qui s'est conclu à 23h32, aura passé une courte nuit.