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Stéphane Bohli repart avec "une autre philosophie"

Après une saison difficile, Stéphane Bohli a décidé de prendre un nouveau départ. Il se confie en marge du tournoi Challenger de Genève.

31 oct. 2012, 10:32
Stéphane Bohli lors d'un entraînement au Challenger de Genève.

Son entrée en lice, mardi en toute fin de soirée, face au Brésilien Thiago Alves, il l’a parfaitement maîtrisée. Deux sets, deux breaks: du travail (très) bien fait. Sans sourciller. Comme si la sérénité désormais affichée par Stéphane Bohli, sur et en dehors du court, présageait d’un nouveau départ. A 29 ans, de guerre lasse après une énième saison de galère, le Vaudois (ATP 367) a ouvert un nouveau chapitre. En marge du Geneva Open, «Stef» a pris le temps d’expliquer ce renouveau au sortir d’une petite heure d’entraînement en compagnie de Marco Chiudinelli, Marc Gicquel et Olivier Rochus.

Cette année, vous avez encore été blessé. N’en avez-vous pas assez que le sort s’acharne?

Oui, cette blessure, je l’ai vécu comme une baffe, un coup de massue. Surtout qu’elle est survenue à un moment où je me sentais bien, sur le terrain comme en dehors. Ce n’est pas logique, et c’est pourquoi cette saison – ma pire depuis dix ans – me rend triste. J’en ai marre de me battre pour ma santé.

Avez-vous songé à tout arrêter, tourner la page?

Bien sûr. Cela ne dépasse toutefois pas les deux ou trois premiers jours. Evidemment, il y a de la lassitude, mais mon entourage a été génial et m’a soutenu. Avec la maturité, tu te renforces. J’ai relativisé et accepté. Je crois en une évolution. J’ai l’impression que j’ai encore des choses à faire. L’envie est là, j’ai encore le feu dans le ventre.

C’est-à-dire?

Je me laisse encore l’année prochaine et on fera le point fin 2013. Je vais reprendre de plus bas, en jouant quelques Futures. Je travaille depuis deux mois avec Anthony Dupuis. Il a touché mon mental, ma psyché, afin de casser des barrières psychologiques et une pression que je me mettais.

 

L'intégralité de cette interview est à retrouver dans notre édition de jeudi.

L'intégra

Son entrée en lice, mardi en toute fin de soirée, face au Brésilien Thiago Alves, il l’a parfaitement maîtrisée. Deux sets, deux breaks: du travail (très) bien fait. Sans sourciller. Comme si la sérénité désormais affichée par Stéphane Bohli, sur et en dehors du court, présageait d’un nouveau départ. A 29 ans, de guerre lasse après une énième saison de galère, le Vaudois (ATP 367) a ouvert un nouveau chapitre. En marge du Geneva Open – il joue son 2etour cette après-midi –, «Stef» a pris le temps d’expliquer ce renouveau au sortir d’une petite heure d’entraînement en compagnie de Marco Chiudinelli, Marc Gicquel et Olivier Rochus.

Cette année, vous avez encore été blessé. N’en avez-vous pas assez que le sort s’acharne?

Oui, cette blessure, je l’ai vécu comme une baffe, un coup de massue. Surtout qu’elle est survenue à un moment où je me sentais bien, sur le terrain comme en dehors. Ce n’est pas logique, et c’est pourquoi cette saison – ma pire depuis dix ans – me rend triste. J’en ai marre de me battre pour ma santé.

Avez-vous songé à tout arrêter, tourner la page?

Bien sûr. Cela ne dépasse toutefois pas les deux ou trois premiers jours. Evidemment, il y a de la lassitude, mais mon entourage a été génial et m’a soutenu. Avec la maturité, tu te renforces. J’ai relativisé et accepté. Je crois en une évolution. J’ai l’impression que j’ai encore des choses à faire. L’envie est là, j’ai encore le feu dans le ventre.

C’est-à-dire?

Je me laisse encore l’année prochaine et on fera le point fin 2013. Je vais reprendre de plus bas, en jouant quelques Futures. Je travaille depuis deux mois avec Anthony Dupuis. Il a touché mon mental, ma psyché, afin de casser des barrières psychologiques et une pression que je me mettais.

 

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