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Tennis - Federer: 5 sacres qui ont façonné l’homme aux 99 titres

Dimanche dernier, Roger Federer s’est offert un neuvième sacre aux Swiss Indoors. Le Bâlois a ainsi cueilli le 99e titre d’une carrière phénoménale. Retour non exhaustif sur 5 finales qui ont fait du prodige, le Maestro.

31 oct. 2018, 18:31
Roger Federer a cueilli son 99e titre dimanche dernier à Bâle.

2001: L’odyssée Federer

Si Federer a disputé son premier match sur le circuit professionnel en 1998 (Gstaad), il devra attendre 2001 pour s’octroyer un sacre. À Milan, après avoir sorti Ivanisevic et Kafelnikov, le Bâlois alors âgé de 19 ans s’apprête à disputer la 2e finale de sa carrière. Un an auparavant, à Marseille, un certain Marc Rosset l’avait privé d’un premier titre. Cette fois-ci, le succès ne lui échappe pas et il s’offre le scalp du Français Julien Boutter en 3 sets (6-4 6-7 6-4). «C’était un grand moment pour moi», confiait-il en septembre dernier à tennisworldusa

 

2003: Une victoire inédite à Wimbledon

Le 6 juillet 2003, Federer rentre dans l’histoire. Ou plutôt, il l’écrit du bout de sa raquette. Roger inaugure son palmarès majeur et devient le premier Suisse à remporter un titre du Grand Chelem. Il s’était montré intraitable face à l’Australien Mark Philippoussis qu’il avait dominé 7-6 6-2 7-6. «Je conserve bien sûr dans ma tête le film de de cette finale», racontait-il en 2013 à la RTS.

 

2005: un rendez-vous historique à Miami

La 337e victoire du Bâlois a une saveur particulière. Elle est assurément synonyme de titre à Miami, mais c’est aussi et surtout la première fois que Federer dispute une finale contre Rafael Nadal. Et, faut-il le rappeler, la rencontre est épique. Le Suisse – qui doit prendre sa revanche sur l’Espagnol responsable de son élimination au 3e tour une année auparavant – subit de plein fouet le jeu du Majorquin.

Tant et si bien qu’il se retrouve mené 2 sets à rien. Pire encore, le gaucher d’alors 18 ans gagne 4-1 dans la troisième manche. Roger – dont la raquette aura fait les frais de ses excès de colère – parviendra finalement à reprendre le dessus. En s’imposant 2-6 6-7 7-6 6-3 6-1, le Suisse décroche le 27e titre de sa carrière. Il attise également une rivalité sportive qui perdure aujourd’hui encore.

 

2009: Roland-Garros, enfin

Intouchable sur terre battue, Rafael Nadal a systématiquement barré la route du Suisse de 2005 à 2008 (en demi-finale d’abord, puis 3 fois en finale). Reste qu’en 2009, Robin Soderling réussit l’exploit de venir à bout de l’Espagnol qui n’avait jamais perdu à Paris. Le Suédois affrontera Federer en finale qui, avide d’enfin soulever la Coupe des Mousquetaires, survolera la partie. Il s’imposera 6-1 7-6 6-4. 

Il rentrera encore un peu plus dans l’histoire puisqu’il égale le record de Pete Sampras et ses 14 titres en Grand Chelem. L’ancien joueur américain l’assurait alors: «Roger est le plus grand joueur de tous les temps».

Avec cette victoire, le Bâlois a désormais enlevé chacun des trophées majeurs du circuit.

 

2017: Melbourne, le retour du roi

C’est Andy Roddick qui le dit, la finale de l’Open d’Australie entre Nadal et Federer est le «match le plus important de l’histoire». À bien des égards. Absent depuis 6 mois des courts pour soigner son dos et son genou, RF, 35 ans, domine Nadal en 5 sets (6-4 3-6 6-1 3-6 6-3) au terme d’une partie ahurissante de 3 heures et 38 minutes. Le Bâlois signe un retour fracassant quatre ans et demi après avoir remporté son dernier titre majeur (Wimbledon 2012). 

La presse est alors unanime, Roger Federer est immortel. Et il pourrait le prouver. Avec ses 99 trophées, le Maestro se rapproche peu à peu des 109 titres de Jimmy Connors. Il en est peut-être loin, mais l’histoire est avec lui.

 

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