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Tennis – Open d’Australie: Roger Federer bat facilement Steve Johnson et file au 2e tour

Roger Federer a été très expéditif lors de son premier match à Melbourne. Le Suisse a dominé 6-3 6-2 5-2 l'Américain Steve Johnson et s’est qualifié pour le second tour de l’Open d’Australie. Il y affrontera Filip Krajinovic ou Quentin Halys.

20 janv. 2020, 06:23
/ Màj. le 20 janv. 2020 à 08:23
Roger Federer a fait une entrée en lice convaincante à Melbourne.

Le match de tous les dangers fut finalement une exécution. Roger Federer s’est hissé au deuxième tour de l’Open d’Australie à la faveur de son succès 6-3 6-2 6-2 devant l’Américain Steve Johnson (ATP 75).

 

 

Face à un homme victorieux du Challenger de Bendigo deux jours plus tôt, le Bâlois n’a pratiquement rencontré aucune opposition. Il a signé le break d’entrée dans les trois sets pour signifier à son adversaire qu’il n’avait rien à espérer. Cette rencontre a débuté dans les conditions normales avant que la pluie ne fasse son apparition alors que Roger Federer menait 4-1 au premier set. Avec le toit fermé ensuite, l’emprise du Suisse fut encore plus prononcée.

65 jours après son dernier match officiel, la défaite contre Stefanos Tsitsipas en demi-finale du Masters de Londres le 16 novembre, Roger Federer a donc levé le doute qu’il avait lui-même entretenu avec son choix de venir directement à Melbourne sans passer par la case de l’ATP Cup depuis sa base de Dubaï: la forme est bien là.

«Peur de devoir ramer»

«Ce fut un match parfait pour un premier tour, se félicite-t-il. J’étais un peu dans le doute avant de l’entamer. J’avais peur de me retrouver mené un set à rien, de devoir ramer le couteau sous la gorge pour revenir. Heureusement, j’ai trouvé très vite mes sensations en retour de service. Ce fut la clé.»

J’avais peur de me retrouver mené un set à rien, de devoir ramer le couteau sous la gorge pour revenir.
Roger Federer, joueur de tennis suisse

Roger Federer s’est imposé en 81 minutes seulement pour lancer parfaitement sa 21e campagne de Melbourne. Ce premier tour était son 61e victorieux dans un tournoi du Grand Chelem. Sa dernière défaite d’entrée de jeu dans l’un des quatre tournois majeurs remonte au printemps 2003 à Paris où il s’était incliné devant le Péruvien Luis Horna.

«Il y en a eu quelques-uns qui furent très serrés, se souvient-il. Ce record s’explique pour deux raisons: la décision de porter de seize à trente-deux les têtes de série et mon aptitude à bien lire le jeu des joueurs classés au-delà de la 30e place même si je ne suis pas dans un grand jour.»

 

 

En Australie, la marge qu’il possède sur ces joueurs «modestes» à l’image de Steve Johnson semble plus grande qu’ailleurs. Sur les quatorze défaites qu’il a concédées à Melbourne Park depuis 2000, aucune ne le fut face à un homme classé au-delà de la 55e place.

Plus le «monstre»

Malgré toutes ces statistiques qui soulignent le champion extraordinaire qu’il est, Roger Federer ne peut vraiment pas, assure-t-il, se considérer comme le favori no 1 du tournoi. «Nous ne sommes plus en 2004, 2005, 2006 et 2007 lorsque je gagnais pratiquement un tournoi du Grand Chelem sur deux, lance-t-il. J’ai 38 ans aujourd’hui et je dois à la fois composer avec des conditions de jeu plus lentes et avec l’interrogation de savoir si je peux tenir la distance sur la quinzaine.»

Nous ne sommes plus en 2004, 2005, 2006 et 2007 lorsque je gagnais pratiquement un tournoi du Grand Chelem sur deux.
Roger Federer, joueur de tennis suisse

Il n’est donc plus le «monstre» qu’il avait créé et qui était condamné à gagner en permanence comme il l’avait avoué ici-même à Melbourne en 2008 au soir d’une victoire homérique sur Janko Tipsarevic.

Devenu bien plus sage, Roger Federer ne veut pas voir plus loin que son deuxième tour qui doit l’opposer en principe à Filip Krajinovic (ATP 41) si le Serbe se débarrasse bien sûr du qualifié français Quentin Halys (ATP 215).

Les deux hommes en sont à 3/3 dans le jeu décisif du premier set dans cette première journée tronquée par la pluie. «Krajinovic c’est du solide. Pour le battre, il faut la fois toujours vers l’avant et varier au maximum», glisse Roger Federer qui n’oublie pas combien il avait dû… ramer justement pour le battre en 2018 à Bâle

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