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Tennis: Roger Federer s’incline devant Novak Djokovic en demi-finale

Après une épique bataille de 3h03', Roger Federer s’est incliné 7-6 (8/6) 5-7 7-6 (7/3) devant le futur no 1 mondial Novak Djokovic en demi-finale du Masters 1000 de Paris-Bercy.

03 nov. 2018, 20:23
Le Bâlois a résisté aux assauts du Serbe jusqu'au tie-break de la manche décisive, dans lequel il s'est retrouvé mené 6/1.

Roger Federer devra patienter avant de cueillir son 100e titre sur l’ATP Tour. Le Bâlois s’est incliné 7-6 (8/6) 5-7 7-6 (7/3) devant le futur no 1 mondial Novak Djokovic en demi-finale du Masters 1000 de Paris-Bercy, au terme d’une somptueuse et épique bataille de 3h03'.

Il n’a donc pas manqué grand-chose à Roger Federer pour signer l’exploit et priver Novak Djokovic d’un 22e succès d’affilée sur le circuit. «Bien sûr que j’ai des regrets. Vous en avez toujours quand vous perdez un match si serré», a souligné le Bâlois, qui a parfaitement résisté aux assauts du Serbe jusqu’au tie-break de la manche décisive, dans lequel il s’est cependant rapidement retrouvé mené 6/1.

 

 

Une double faute fatale

L’homme aux 20 titres du Grand Chelem a creusé sa propre tombe dans ce deuxième jeu décisif. Mené 1/2, il commettait une faute en coup droit puis une double faute pour offrir un avantage de deux «mini breaks» à son adversaire. La messe était dite. Roger Federer est certes parvenu à sauver deux balles de match. Mais la troisième fut la bonne pour Novak Djokovic, qui affrontera le Russe Karen Khachanov (ATP 18) dimanche en finale.

Roger Federer n’a tout de même pas grand-chose à se reprocher à l’issue de cette partie, à l’exception de sa gestion du deuxième jeu décisif. Il pourra certes regretter cette balle de set manquée à 6/5 dans un premier tie-break où il avait mené 4/2. Mais il n’a que très rarement mis Novak Djokovic en danger: il a ainsi inscrit 16 points de moins que le Serbe à la relance.

Les motifs de satisfaction sont tout de même importants pour le Bâlois, qui a témoigné d’une grande efficacité. Il a converti l’une des deux seules balles de break dont il a bénéficié grâce à un contre de coup droit gagnant, qui lui a permis de conclure le deuxième set. Il a, surtout, effacé les 12 balles de break auxquelles il a fait face, dont une grâce à un réflexe prodigieux à la volée dans le huitième jeu du premier set.

 

 

«Ca valait le coup de venir»

Cette rencontre est donc la deuxième d’affilée dans laquelle il ne concède pas le moindre jeu de service, alors qu’il avait manqué singulièrement de tranchant sur son engagement depuis l’US Open. De bon augure dans l’optique du Masters, qui débutera le 11 novembre. «Au final, c’était un bon tournoi. Ca valait le coup de venir à Paris. L’accueil a été génial, j’ai joué du bon tennis», a-t-il expliqué.

«La semaine dernière, j’ai gagné un titre (réd: à Bâle). Ca m’a donné pas mal de confiance, on l’a vu dans les moments-clés. Je n’étais pas nerveux, pas crispé. Ca montre que j’ai pris de nouveau l’habitude de jouer des matches. J’enchaîne les points, je suis dans le rythme, c’est ce que j’ai ressenti dans cette demi-finale. Je suis content de mon jeu, il est meilleur que la semaine dernière à Bâle. Là-bas, j’ai gagné le tournoi et ici, j’ai atteint les demi-finales et il a fallu quelqu’un du calibre de Novak pour me battre. Donc tout va bien», a conclu Roger Federer.

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