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Timea Bacsinszky: "Je m'attends à un match très difficile face à Kristina Mladenovic"

Timea Bascinszky a battu Venus Williams en trois sets. Mais elle aurait pu s'imposer en deux manches. En quart, elle affrontera Kristina Mladenovic, une joueuse française qu'elle avait battue en Fed Ice voici quelques semaines.

04 juin 2017, 18:15
/ Màj. le 04 juin 2017 à 20:33
Timea Bacsinszky retrouvera Kristina Mladenovic qu'elle avait battue au terme d'un match épique en Fed Cup, en avril dernier.

Timea Bacsinszky, vous menez 5-1 dans le premier set. Que s'est-il passé?

J'avais une avance intéressante, c'est vrai. Mais j'ai commené à effectuer des choix catastrophiques. D'ailleurs, ça s'est vu. Je me suis pris un 6-0 dans les dents... J'ai dû sortir un moment, m'asperger le visage d'eau froide et me ressaisir. Il n'était pas question de finir mon tournoi comme ça. Heureusement, mon jeu s'est remis en place par la suite. J'ai pu varier davantage. Venus Williams voulait sa revanche après sa défaite, en 2016, au même stade du tournoi. Je suis très contente d'avoir trouvé la solution pour faire tourner ce match.

Que vous inspire Kristina Mladenovic, votre prochain adversaire?

Son année est juste extraordinaire. Elle est quatrième à la Race, c'est ça? C'est une joueuse très complète qui s'appuie sur un très bon niveau de jeu. Elle a énormément progressé ces six derniers mois. Elle jouait déjà bien ces dernières années. Mais en 2017, elle est vraiment très dangereuse. Kristina Mladenovic a aussi le mérite d'être très intelligente sur le court. En plus, elle a déjà gagné un tournoi du grand-chelem en double, un autre en double mixte. Elle a donc l'habitude de ces grands événements. Elle gère aussi très bien son statut de favorite potentielle au titre. Je m'attends à un match très difficile. C'est un joli challenge. J'ai les moyens de la déranger. Mais elle aussi...

En Fed Cup, récemment, elle vous avait reproché d'avoir utilisé un "time-out medical" qui ne se justifiait pas et d'en avoir trop fait...

Je suis en accord avec moi-même par rapport à mon comportement. Je sais que j'ai été beaucoup critiquée par les joueuses françaises. La guêpe? Je n'ai pas fait exprès; j'avais vraiment été piquée. D'ailleurs, j'ai fait une réaction le soir-même. J'ai dû prendre des médicaments contre les allergies. Quant au "time-out medical", j'ai vraiment craint pour mon genou. En 2015, une blessure similaire (ndlr: ligament déchiré) m'avait handicapé durant plusieurs mois et m'avait fait quitter le top 10. Alors oui, j'ai vraiment eu peur. Je ne voulais pas prendre le moindre risque par rapport à une éventuelle blessure. Croyez-moi, quand on a déjà connu une telle blessure, ça marque. Je n'ai donc pas pris ce temps mort médical pour déstabiliser mon adversaire. Ensuite, Kristina Mladenovic a prétendu que j'étais connue pour ça sur le circuit. Vous pouvez demander à toutes les joueuses. Au contraire, je déteste faire appel au kiné sur le court. Je comprends qu'elle ait pu être déçue de perdre un match. Il y a des choses qu'on dit à chaud. Mais parfois, il faut prendre un peu de recul.

Stan Wawrinka joue contre Gaël Monfils, lundi. Vous affronterez également une Française, mardi. Y a-t-il une vraie rivalité entre ces deux pays?

Franchement, je ne sais pas. La Suisse est un pays neutre, non? Est-ce qu'il y a davantage de rivalité quand on affronte un Français plutôt qu'un Italien ou un Allemand? Je n'ai pas l'impression. Je jouerai une joueuse qui est en pleine forme, qui joue très bien au tennis et qui n'est pas en quart de finale par hasard. Je suis davantage concentrée sur ses qualités plutôt que sur sa nationalité.

Kristina Mladenovic a joué avec le public face à Muguruza. Est-ce que vous craignez une atmosphère hostile?

Mardi, c'est certain, je n'aurai pas le public de mon côté. J'en suis consciente, je ne serai donc pas surprise. Il m'est déjà arrivé d'évoluer dans un stade tout acquis à la cause de mon adversaire. Il n'était pas aussi grand et il n'y avait pas aussi de monde, c'est vrai. C'est à moi de trouver des solutions. La dernière fois, c'était en Suisse et j'avais le public pour moi. Il m'a soutenue. Cette fois, ce sera dans l'autre sens. Ce sera un challenge supplémentaire. C'est le type de match qui doit me permettre de grandir.

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