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US Open: "Je n'ai jamais atteint mon meilleur niveau dans ce tournoi", confie Federer

Roger Federer est revenu sur sa défaite face à Del Potro en quart de finale de l'US Open. Selon le Bâlois, il n'aurait jamais atteint son meilleur niveau tout au long du tournoi. Il avoue avoir besoin de récupérer et de s'entraîner pour pouvoir peut-être "finir fort".

07 sept. 2017, 07:52
/ Màj. le 07 sept. 2017 à 08:26
Federer n'était pas trop déçu après son élimination subie en quart de finale de l'US Open.

Roger Federer n'était pas trop déçu après son élimination subie en quart de finale de l'US Open. "Je n'ai jamais senti que j'avais atteint mon meilleur niveau dans ce tournoi", a-t-il lâché, serein et détendu, devant la presse.

"Je n'aime pas parler des problèmes que j'ai rencontrés, car je ne veux pas passer pour un mauvais perdant. Juan Martin (Del Potro) était meilleur que moi", a-t-il souligné d'entrée lorsqu'on lui demanda en quoi il avait été perturbé dans son approche des matches. "Mais j'étais trop concentré sur mon dos au cours de la préparation. A ce niveau-là, tu t'en fous de sentir ou pas la balle. Tu es juste content d'être sur le terrain. Et tu compenses aussi beaucoup", a-t-il expliqué, après avoir précisé qu'il n'avait pas souffert pendant ses matches.

"En plus, j'ai commencé le tournoi avec deux matches en cinq sets, et j'avais mal partout", a-t-il enchaîné. "Je me suis bien repris face à Feliciano (Lopez) et face à (Philipp) Kohlschreiber. Mais je n'ai jamais senti que j'avais atteint mon meilleur niveau dans ce tournoi. J'ai tout fait pour m'en convaincre. Mais je n'ai jamais véritablement trouvé le bon rythme", a encore expliqué Roger Federer. "Je n'étais jamais totalement sûr de moi sur mon service. Je me suis toujours senti en difficultés. Quand tout va bien, je finis toujours le jeu lorsque je mène 40/0 et mets ensuite la pression sur mon adversaire. Ce n'était pas le cas. Quand tu joues un coup droit et que tu ne sais pas vraiment où il rebondira, ce n'est pas bon", a-t-il souligné.

 

 

Le Bâlois regrettait avant tout les quatre balles de set manquées dans le tie-break du troisième set. "J'aurais pu mieux faire. Le revers (réd: qu'il a manqué à 7/6) était difficile à jouer, mais j'aurais pu réussir un coup gagnant si ma forme avait été optimale. J'étais toujours devant dans ce tie-break. Mais il m'a manqué un soupçon de magie pour réussir une volée ou une demi-volée qui aurait été décisive. Juan Martin a bien mieux négocié les points importants", a-t-il expliqué. "Mais j'ai manqué des balles de set, pas des balles de match. Ce qui aurait été bien pire", a-t-il souri.

Roger Federer a également expliqué avoir rapidement trouvé des aspects positifs à sa campagne new-yorkaise. "Dans le tunnel déjà, je me suis dit que j'avais besoin d'une pause, car je suis très fatigué. Et je me suis aussi dit que Juan Martin avait été le plus fort", a expliqué le Bâlois, qui ne se disait pas trop déçu par cet échec. "Je n'ai pas joué suffisamment bien pour gagner le titre, alors que lui, oui", a poursuivi l'homme aux 19 titres du Grand Chelem, qui regrettait une chose. "J'aurais aimé avoir l'opportunité de redevenir no 1 mondial à Cincinnati (où il avait dû déclarer forfait) ou à New York", a-t-il glissé.

"Mais je peux vivre sans cette place de no 1", que Rafael Nadal conservera lundi. "J'ai connu une grande année jusqu'ici. Et j'ai de grands objectifs pour la fin de saison", a lâché Roger Federer, qui disputera le Masters 1000 de Shanghaï, le tournoi de Bâle, le Masters 1000 de Paris-Bercy puis le Masters de Londres après l'intermède Laver Cup (22-24 septembre). "D'habitude, je joue bien en fin d'année. J'ai juste besoin de récupérer et de m'entraîner, et j'espère que cela me permettra de finir fort. De toute façon, je veux juste jouer du bon tennis et prendre du plaisir", a-t-il assuré.

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