Il est le joueur imprévisible par excellence. Il peut évoluer en état de grâce, tout comme sombrer dans le pathétique. Il est capable d’aligner les coups gagnants, mais aussi les fautes directes. Il? Fernando Verdasco, le premier adversaire de Stan Wawrinka mardi à l’US Open (19h en Suisse).
A 32 ans, l’Espagnol n’est certes plus aussi fringant qu’à une époque, et ses coups d’éclat ne contrebalancent plus ses déconvenues. Mais de prouesses, le Madrilène en est encore capable. «Il est toujours capable d’éliminer les meilleurs», avait prévenu Stan Wawrinka après le tirage au sort.
Ce n’est pas Rafael Nadal qui dira le contraire, lui qui a été sorti par son compatriote au 1er tour du dernier Open d’Australie. Le moins coté des deux Espagnols avait tout fait durant ce match: il avait armé les coups gagnants (90!) et empilé les fautes directes (91!), pour finalement s’imposer en cinq manches...